Samedi dernier, direction fut prise pour la fondation Cartier, Boulevard Raspail, espace de verre, pour l’art contemporain.
Les expositions y reflètent les tendances de l’art contemporain.
Cet ensemble architectural conçu par Jean Nouvel, abrite actuellement deux expositions, jusqu’au 22 juin 2008.
Au rez-de-chaussée, c’est l’architecte italien Andrea Branzi, qui occupe l’espace, avec d’un côté une grande pièce représentant un “gazebo”: au sens de belvédère,où l’installation est structurée comme un pavillon, puis une autre pièce, dotée de parois de verre et de métal intègre des éléments naturels tels que des branches, des fleurs, sur un fond musical féminin, la voix de Patti Smith.
Celle-ci occupe l’espace en sous-sol.
Patti Smith y a installé ses photographies, dessins, pour sa plus importante exposition en France.
Pour cette amoureuse de la France et de la culture française, la présence à la fondation Cartier semble un rêve de jeunesse réalisé.
Patti est venue en France en 1969, à l’âge de 20 ans, accompagnée de sa soeur, et logeait tout prêt de cet espace, dans la rue Campagne-Première.
En 1973, elle revient à Paris et fait un pèlerinage en train, seule, en direction de Charleville-Mézières, pour visiter le musée Rimbaud.
L’exposition, Land 250, (en raison de l’utilisation d’un polaroïd de cette marque) présente des photographies typiquement carrées, mais également des dessins de la chanteuse new-yorkaise, des calligraphies, des personnages sous forme sexuée plus ou moins prononcée, des textes figuratifs , des collages...dans deux salles. La plus grande salle abrite en son centre des effets personnels de Patti, un canapé de cuir brun fait face à d’autres fauteuils, le tout reposant sur des tapis de formats variés, autour desquels sous verre, d’autres reliques de Patti sont visibles.
La seconde pièce, en enfilade, semble plus mystique. Sur le mur du fond, la Scène de Léonard de Vinci est représentée sous laquelle un autel est dressé.
Une petite pièce cubique et sombre sert de livre d’or, les murs sont recouverts d’inscriptions toutes plus farfelues les une que les autres, étrange et amusant à la fois.
Cette exposition représente également quelques films mettant en scène Patti.
Les représentations photographiées:
Patti Smith a pris en photo des objets , des paysages, des thèmes intimes, elle a pris en photo ce qui avait de l’importance à ses yeux: les couverts de Rimbaud.
tout est bien sûr en noir et blanc.
D’aucuns ont estimé que pour avoir vécu avec un photographe, elle n’avait pas des clichés dignes de ce nom...
A bien y regarder le commun des mortels peut estimer que la qualité des clichés reste à prouver, nonobstant le fait que lorsqu’on regarde ses photos, chacun d’entre nous entre dans le subconscient de Patti, en tant que personnalité reconnue.
Sous cet aspect, les clichés prennent une autre dimension.
Photographier tel ou tel objet, c’est au départ une démarche très personnelle, une satisfaction de mettre en scène tel ou tel élément dans l’espace, c’est prendre en compte les lumières, naturelle ou artificielle.
Se rendre à l’exposition de Patti Smith c’est se plonger dans son univers, bien spécifique, c’est tenter de s’immiscer dans sa façon d’appréhender ce qu’elle voit et comment elle le perçoit au travers de ses vues, ses dessins, comment elle évolue dans l’imaginaire...
Certes, inutile de fouler le seuil de la fondation, dans le dessein d’y admirer des vues spectaculaires, mises en exergue sur des murs... mais plutôt descendre dans la salle en se disant que le visiteur va s’immiscer dans l’univers bien particulier de la grande Patti.
Introspection dans la caverne de l’icône du rock.
Et même si son art ne semble pas très fini, l’exposition est une façon de se transporter de l’autre côté du miroir, de voir ce que Patti voit.
Les expositions y reflètent les tendances de l’art contemporain.
Cet ensemble architectural conçu par Jean Nouvel, abrite actuellement deux expositions, jusqu’au 22 juin 2008.
Au rez-de-chaussée, c’est l’architecte italien Andrea Branzi, qui occupe l’espace, avec d’un côté une grande pièce représentant un “gazebo”: au sens de belvédère,où l’installation est structurée comme un pavillon, puis une autre pièce, dotée de parois de verre et de métal intègre des éléments naturels tels que des branches, des fleurs, sur un fond musical féminin, la voix de Patti Smith.
Celle-ci occupe l’espace en sous-sol.
Patti Smith y a installé ses photographies, dessins, pour sa plus importante exposition en France.
Pour cette amoureuse de la France et de la culture française, la présence à la fondation Cartier semble un rêve de jeunesse réalisé.
Patti est venue en France en 1969, à l’âge de 20 ans, accompagnée de sa soeur, et logeait tout prêt de cet espace, dans la rue Campagne-Première.
En 1973, elle revient à Paris et fait un pèlerinage en train, seule, en direction de Charleville-Mézières, pour visiter le musée Rimbaud.
L’exposition, Land 250, (en raison de l’utilisation d’un polaroïd de cette marque) présente des photographies typiquement carrées, mais également des dessins de la chanteuse new-yorkaise, des calligraphies, des personnages sous forme sexuée plus ou moins prononcée, des textes figuratifs , des collages...dans deux salles. La plus grande salle abrite en son centre des effets personnels de Patti, un canapé de cuir brun fait face à d’autres fauteuils, le tout reposant sur des tapis de formats variés, autour desquels sous verre, d’autres reliques de Patti sont visibles.
La seconde pièce, en enfilade, semble plus mystique. Sur le mur du fond, la Scène de Léonard de Vinci est représentée sous laquelle un autel est dressé.
Une petite pièce cubique et sombre sert de livre d’or, les murs sont recouverts d’inscriptions toutes plus farfelues les une que les autres, étrange et amusant à la fois.
Cette exposition représente également quelques films mettant en scène Patti.
Les représentations photographiées:
Patti Smith a pris en photo des objets , des paysages, des thèmes intimes, elle a pris en photo ce qui avait de l’importance à ses yeux: les couverts de Rimbaud.
tout est bien sûr en noir et blanc.
D’aucuns ont estimé que pour avoir vécu avec un photographe, elle n’avait pas des clichés dignes de ce nom...
A bien y regarder le commun des mortels peut estimer que la qualité des clichés reste à prouver, nonobstant le fait que lorsqu’on regarde ses photos, chacun d’entre nous entre dans le subconscient de Patti, en tant que personnalité reconnue.
Sous cet aspect, les clichés prennent une autre dimension.
Photographier tel ou tel objet, c’est au départ une démarche très personnelle, une satisfaction de mettre en scène tel ou tel élément dans l’espace, c’est prendre en compte les lumières, naturelle ou artificielle.
Se rendre à l’exposition de Patti Smith c’est se plonger dans son univers, bien spécifique, c’est tenter de s’immiscer dans sa façon d’appréhender ce qu’elle voit et comment elle le perçoit au travers de ses vues, ses dessins, comment elle évolue dans l’imaginaire...
Certes, inutile de fouler le seuil de la fondation, dans le dessein d’y admirer des vues spectaculaires, mises en exergue sur des murs... mais plutôt descendre dans la salle en se disant que le visiteur va s’immiscer dans l’univers bien particulier de la grande Patti.
Introspection dans la caverne de l’icône du rock.
Et même si son art ne semble pas très fini, l’exposition est une façon de se transporter de l’autre côté du miroir, de voir ce que Patti voit.
Commentaires
Patti Smith est l'une des rares icônes punk-rock à ne pas s'être détruite dans la drogue et l'alcool.
Comme quoi il ne faut jamais se fier aux apparences :-)