Quelques temps sans faire jouer les lettres sur le clavier pour alimenter le blog!
Les mots virevoltaient ailleurs que devant un écran de Mac... et forcément le manque d’entraînement cause un manque de dextérité pour aligner de manière fluide le post qui suit.
du retard accumulé en termes d’impressions données par des lectures ces semaines passées...
Retenu parmi les derniers livres ouverts: Arto Paasilinna, auteur de “Prisonniers du Paradis”, un finlandais, au roman croustillant dont j’ai beaucoup apprécié la rythmique et le thème.
Le synopsis donne à peu près ça: un avion fait un amerrissage forcé tout près d’une île. Ou comment cohabitent hommes et femmes dans une jungle, Robinson et Vendredi ou comment une micro société se reconstitue, ou comment une organisation est créée avec des priorités qui ne sont pas les mêmes pour tous, comment une situation se gère dans l’urgence et comment elle peut devenir pérenne.
Ou comment certains sont pressés de retrouver leur monde, la “civilisation” et comment d’autres rêvent de rester sur cette terre hostile devenue terre d’asile.
Un roman qui gagne à être connu, et un auteur qui a surtout gagné ses galons en Europe de l’Ouest avec “le lièvre de Vatanen”...
Ensuite quoi d’autre: j’ai lu un Philip k Dick” ce que disent les morts”: histoire du puissant et richissime Louis Sarapis cryogénisé à sa mort. Il n’a pas pu être réanimé , cependant il dirige toujours son entreprise, et intervient dans la vie politique américaine. Quel est cet étrange personnage?
En 120 pages un aperçu du style de cet américain, passé maître dans l’imaginaire , passant du réel à la fiction sans filet!
Quelques mots sur le dernier Grangé sorti en poche, “ Le serment des Limbes”, avec une histoire de meurtres sataniques dont le flic au nez fin va déceler le mystère dans un suspens “insoutenable”, au pire, on devine assez aisément qui peut être l’auteur des crimes, une plume qui ne se renouvelle pas beaucoup et qui tient dans l’art de faire durer le tout en plus de 750 pages d’un livre de poche bien épais donc!
Ok, un pavé pour le nommer sommairement, mais sans grande difficulté à consommer!
Autre style, autre époque, Stephan Zweig ne démérite pas, une valeur sûre de cette première moitié du XXème siècle: dans sa biographie de “Marie-Antoinette”, il retrace la vie de l’autrichienne décapitée, sans prendre parti, en gardant cette distance d’un historien qu’il n’était pourtant pas. Sa vision d’ensemble est plutôt bien présentée, assez objective, neutre et bien pensée: une biographie à mi- chemin entre la bio romancée et la bio . Loin des biographies aux longs chapitres imbuvables, Zweig avait cette faculté de traiter de sujets parfois délicats avec beaucoup de discernement, tel un dandy, son écriture est celle d’un gentleman!
Au-delà, pour connaître sensiblement le parcours de M-A, son lieu de vie entre Versailles et son Trianon, c’est un plaisir de se replonger dans cette période de notre histoire de France et de se plonger tout simplement le soir avant de tomber dans les bras de Morphée dans la suite du fil de la vie de M-A...
Et puis lorsque sont évoqués les lieux, ils parlent évidemment à mon oeil exercé à la vue de Versailles et de ses alentours, pour avoir foulé les rues de Versailles quelques années durant. Et oui entre Promod, Gibert, la place du Marché, les avenues de Paris, ou le tracé le plus direct qui descend vers la Seine et Paris, entre les rues qui encerclent le château, les pavés qui vous tordent le bassin (clin d’oeil à ma séance kiné:-)....), pas de trop de peine à se replonger dans cet univers et passée la cour royale , les jardins , la façade massive et par trop luxueuse de ce château visité par grand nombre de touristes autochtones et venus du monde entier, ou des réunions politiques sont organisées, alors qu’en 1789, la foule a symboliquement fait quitter à la famille royale ce repère de nantis, pour les réintroduire dans Paris; la Révolution était en marche. Irrémédiablement la monarchie disparaissait pour laisser la place à une nouvelle ère,croyait-on...Les différences sont-elles finalement si importantes: oligarques et despotes en tout genre s’arrogent le pouvoir, à tours de bras... au fil des années, les régimes politiques défilent, comme si on se cherchait un régime idéal, sans idéal qui soit au monde plus résistant qu’un autre, sauf la monarchie fantoche qu’on voit sur notre vieille Europe alimenter le gotha des revues tout aussi fantoches emplies de photos de têtes inconnues de la majorité d’entre nous, qui se gargarisent de vivre dans leur monde clos et dégénéré, finalement comme quoi en un peu plus de deux siècles , peu de choses ont bougé, M-A vivait dans sa bulle dorée, entourée de fats personnages, ne vivant que de plaisirs et de fêtes....avant de prendre conscience et d’user de ses capacités intellectuelles trop tard, quand sa tête va rouler sous le couperet de sa fantaisie qui a irrité la “populace” au sens bonhomme du terme.
Pour en terminer les sujets historiques font toujours recette chez moi...
Les mots virevoltaient ailleurs que devant un écran de Mac... et forcément le manque d’entraînement cause un manque de dextérité pour aligner de manière fluide le post qui suit.
du retard accumulé en termes d’impressions données par des lectures ces semaines passées...
Retenu parmi les derniers livres ouverts: Arto Paasilinna, auteur de “Prisonniers du Paradis”, un finlandais, au roman croustillant dont j’ai beaucoup apprécié la rythmique et le thème.
Le synopsis donne à peu près ça: un avion fait un amerrissage forcé tout près d’une île. Ou comment cohabitent hommes et femmes dans une jungle, Robinson et Vendredi ou comment une micro société se reconstitue, ou comment une organisation est créée avec des priorités qui ne sont pas les mêmes pour tous, comment une situation se gère dans l’urgence et comment elle peut devenir pérenne.
Ou comment certains sont pressés de retrouver leur monde, la “civilisation” et comment d’autres rêvent de rester sur cette terre hostile devenue terre d’asile.
Un roman qui gagne à être connu, et un auteur qui a surtout gagné ses galons en Europe de l’Ouest avec “le lièvre de Vatanen”...
Ensuite quoi d’autre: j’ai lu un Philip k Dick” ce que disent les morts”: histoire du puissant et richissime Louis Sarapis cryogénisé à sa mort. Il n’a pas pu être réanimé , cependant il dirige toujours son entreprise, et intervient dans la vie politique américaine. Quel est cet étrange personnage?
En 120 pages un aperçu du style de cet américain, passé maître dans l’imaginaire , passant du réel à la fiction sans filet!
Quelques mots sur le dernier Grangé sorti en poche, “ Le serment des Limbes”, avec une histoire de meurtres sataniques dont le flic au nez fin va déceler le mystère dans un suspens “insoutenable”, au pire, on devine assez aisément qui peut être l’auteur des crimes, une plume qui ne se renouvelle pas beaucoup et qui tient dans l’art de faire durer le tout en plus de 750 pages d’un livre de poche bien épais donc!
Ok, un pavé pour le nommer sommairement, mais sans grande difficulté à consommer!
Autre style, autre époque, Stephan Zweig ne démérite pas, une valeur sûre de cette première moitié du XXème siècle: dans sa biographie de “Marie-Antoinette”, il retrace la vie de l’autrichienne décapitée, sans prendre parti, en gardant cette distance d’un historien qu’il n’était pourtant pas. Sa vision d’ensemble est plutôt bien présentée, assez objective, neutre et bien pensée: une biographie à mi- chemin entre la bio romancée et la bio . Loin des biographies aux longs chapitres imbuvables, Zweig avait cette faculté de traiter de sujets parfois délicats avec beaucoup de discernement, tel un dandy, son écriture est celle d’un gentleman!
Au-delà, pour connaître sensiblement le parcours de M-A, son lieu de vie entre Versailles et son Trianon, c’est un plaisir de se replonger dans cette période de notre histoire de France et de se plonger tout simplement le soir avant de tomber dans les bras de Morphée dans la suite du fil de la vie de M-A...
Et puis lorsque sont évoqués les lieux, ils parlent évidemment à mon oeil exercé à la vue de Versailles et de ses alentours, pour avoir foulé les rues de Versailles quelques années durant. Et oui entre Promod, Gibert, la place du Marché, les avenues de Paris, ou le tracé le plus direct qui descend vers la Seine et Paris, entre les rues qui encerclent le château, les pavés qui vous tordent le bassin (clin d’oeil à ma séance kiné:-)....), pas de trop de peine à se replonger dans cet univers et passée la cour royale , les jardins , la façade massive et par trop luxueuse de ce château visité par grand nombre de touristes autochtones et venus du monde entier, ou des réunions politiques sont organisées, alors qu’en 1789, la foule a symboliquement fait quitter à la famille royale ce repère de nantis, pour les réintroduire dans Paris; la Révolution était en marche. Irrémédiablement la monarchie disparaissait pour laisser la place à une nouvelle ère,croyait-on...Les différences sont-elles finalement si importantes: oligarques et despotes en tout genre s’arrogent le pouvoir, à tours de bras... au fil des années, les régimes politiques défilent, comme si on se cherchait un régime idéal, sans idéal qui soit au monde plus résistant qu’un autre, sauf la monarchie fantoche qu’on voit sur notre vieille Europe alimenter le gotha des revues tout aussi fantoches emplies de photos de têtes inconnues de la majorité d’entre nous, qui se gargarisent de vivre dans leur monde clos et dégénéré, finalement comme quoi en un peu plus de deux siècles , peu de choses ont bougé, M-A vivait dans sa bulle dorée, entourée de fats personnages, ne vivant que de plaisirs et de fêtes....avant de prendre conscience et d’user de ses capacités intellectuelles trop tard, quand sa tête va rouler sous le couperet de sa fantaisie qui a irrité la “populace” au sens bonhomme du terme.
Pour en terminer les sujets historiques font toujours recette chez moi...
Commentaires
Je suis en train de lire le serment des limbes,1er Grangé que je lis...moi fan des thrillers à lire dans le tram !! un comble; effectivement je ne l'ai pas encore fini, mais ça se lit aisément et je crois deviner la fin.... une ambiance démoniaque.
par contre je vais peut être changer de style un peu..."prisonniers du paradis" me tente bien...
Merci Walou pour tes choix de lecture ...à bientôt la miss !
comme je suis pas très polar, ni ambiance à flipper au fil des pages, je suis très limitée dans ce domaine...:-))
et bien sûr je vais continuer d'animer (bien grand mot) la chronique val's Books....