Ma nouvelle vie en bord de Loire

L’approche de Noël crée des comportements variés: effervescence et scintillement, ou la tête dans le sac, c’est selon. Tous les ans, le mois de décembre procure des sensations particulières: au moment de l’année où les jours les plus courts devraient nous plonger dans la noirceur de l’hiver, les préparatifs des fêtes apportent la lumière. C’est toujours assez frénétiquement que je sors des cartons les multiples décorations qui vont trôner chez moi durant un mois. La même agitation intérieure se manifeste devant les pendeloques exposées à la vente dans les magasins de décoration: entre les petits sujets en bois, les petits rennes, les coeurs de Savoie, les bougies, les couleurs chatoyantes, le choix fait virevolter mes yeux à chaque fois. Aucune explication à cette scène de réjouissance, le jour où je décide de faire mon sapin et la décoration autour. Cet état perdure au fil des années. De l’enfance durant laquelle cette magie opérait, demeure cette expression de joie simple et bonhomme...

Dommage cette photo ne provient pas de mon clic dans l'oeil du Lumix. Elle illustre assez bien ce début de mois de décembre: neige et préparation des festivités de fin d'année.

Et bien, c'est fait, le réchauffement climatique prouve combien la chaleur s'intensifie dans la région Centre: preuve en est: la neige tombée en abondance dimanche dernier n'a pas décidé de quitter la place. Je sais combien ce discours est réducteur, mais il me plaît ! Le paysage est assez plaisant à l'oeil, même s'il occasionne quelques dérèglements au bel ordonnancement des habitudes du quotidien. Les enfants ravis de l'absence de passage des bus scolaires, goûtent avant l'heure, aux joies des vacances d'hiver.