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Articles

Affichage des articles du février, 2007

devinette pour public averti

Humeur badine ne rime pas avec spiritualité très fine pour preuve ce jeu de mot sans insolence, taquine tom pouce et ses gros sabots allez devine: Mon premier est un vieux jeu en forme de cube, mon second est synonyme d'excrément dans la bouche d'un enfant poli, mon troisième et la traduction anglaise de l'homme mon tout représente le dégoût et la raillerie dudit "tom" J'ose espérer toute votre mansuétude et votre grandeur d'âme pour me pardonner de publier ce minuscule article calomnieux à certains égards. Dans la catégorie des petits paris idiots sans être déplaisants, je tiens parole et ne manque pas d'imagination.Et n'allez pas dire que je suis la méchanceté faite femme, il faut juste parfois observer la nature et l'interprêter pour mieux la cerner !

res publica dans les gènes

En ce jeudi 22 février 2007, confirmation nous est donnée de la nomination de Jean-Louis Debré, à la présidence du conseil constitutionnel. Ironie du sort, pour le fils du père de notre constitution actuelle, Michel Debré, faux jumeau de Bernard Debré, urologue , député du 16ème arrondissement de Paris, ancien ministre, et premier à avoir annoncé sa candidature à la mairie de Paris pour 2008. Histoire et histoire de famille: Michel Debré est le premier fils de Robert Debré, fondateur de la pédiatrie moderne et de Jeanne debat-Ponsan, fille du peintre Edouard Debat-Ponsan (natif de Toulouse). Leur second fils, Olivier fera une carrière artistique.L'été la famille séjournait dans la demeure familiale maternelle en Touraine, et plus précisément à Nazelles-Négron. La famille Debré cultive à la fois la passion médicale, la peinture, l'écriture et la politique. Edouard, le grand-père de Michel, est protraitiste sous la IIIème république; amoureux des plaines du Lauragais, il se fasci...

du 4 étoiles art déco

Lutetia, du nom de l'hôtel parisien, en face du bon Marché, rive gauche... Une vie à l'intérieur de la vie de cet hôtel de luxe, par Pierre Assouline. Une vie vue par un employé modèle, dans les méandres, les coulisses d'un univers particulier: un témoin oculaire dans l'univers de la vente du sommeil dans la première moitié du XXème siècle. Loin de nous le regard porté sur les motels de bord d'autoroute aux cloisons de feuille à cigarette. Ici, c'est le domaine d'un autre genre, l'hôtel a un vécu, une sorte de supplément d'âme, en quelque sorte habité. Après la débâcle , les allemands perquisitionnent nombre d'hôtels parisiens, le Lutétia n'y échappe pas et à la Libération, il recueille les rescapés des camps de concentration, pour leur administrer soin et nourriture avant de rejoindre quelque famille. Les cents dernières pages du livre sont particulièrement poignantes... L'hôtel est un univers bien particulier, souvent impersonnel, syno...

nouvelle année

C'est le nouvel An chinois ce dimanche 18 février 2007! année du cochon doré ou porc de feu, signe de prospérité. Ca tombe bien, le charcutier scanderait: "tout est bon dans l'cochon M'sieurs Dames!" En même temps, c'est mon année, je suis "cochon" dans l'horoscope chinois! grouinnnnnnnnnn Entre le rat, la chèvre ou le dragon, les chinois n'ont pas choisi le bestiaire fantastique occidental!

evanescence et décadence

"MAX" , film de 2003, de Menno Meyjes, avec John Cusack , Noah Taylor. Film tourné à Budapest, pour retrouver l'ambiance du Münich de 1918. Max est un personnage imaginaire, qui a perdu son bras droit pendant la Grande Guerre, qui renonçant à la peinture, décide de tenir une galerie d'art, exposant des artistes modernes tels que Max Ernst...C'est l'histoire d'une rencontre entre cet homme et le caporal Hitler qui a servi lui aussi pendant la guerre 14-18. Hitler vit dans une caserne et rencontre par hasard Max Rothman et lui montre ses oeuvres d'art, des esquisses de guerre...Hitler considère l'art comme une continuité des oeuvres antérieures, pour lui les oeuvres modernes sont un non sens. Hitler est convaincu d'être un grand peintre, un bâtisseur, mais Max lui demande de "gratter" derrière ses esquisses, d'aller au-delà. Seulement, le jeune Hitler sèche devant la toile, il n'arrive pas à créer comme Max le lui a suggéré son ...

lexique à l'usage de tous

Intelligence : difficile de donner une simple définition du terme intelligence. Par intelligence, on entend communément l'ensemble canonique des aptitudes cognitives, à savoir les capacités de percevoir, de se souvenir, d'apprendre, d'imaginer et de raisonner. Et pour imager cette définition, trois citations: Descartes :"l'intelligence, c'est la chose la mieux répartie chez les hommes parce que quoiqu'il en soit pourvu, il a toujours l'impression d'en avoir assez, vu que c'est avec ça qu'il juge." Léonard de Vinci :" quiconque mène une discussion avec autorité ne fait pas preuve d'intelligence mais se sert simplement de sa mémoire." Michel Tournier :"l'intelligence et la bêtise peuvent habiter dans la même tête sans s'influencer le moins du monde comme l'eau et l'huile se superposent sans se mêler." petite préférence pour la dernière citation, exprimant bien la commutativité de toute chose, chez...

eisbär

Retour sur la montagne et sur l'architecture dans l'aventure des sports d'hiver. Cette étude issue de la thèse de Marie Wozniak (pour mémoire) est formidable. La formule est loin d'être abusive, elle nous emmène sur les choix architecturaux choisis par l'Etat et les élus locaux pour dynamiser un espace blanc à conquérir. Après les constructions des stations intégrées, les années 80 connurent une désaffection des sports d'hiver. La baisse de la fréquentation touristique amène les pouvoirs locaux à réfléchir sur de nouveaux concepts pour attirer la clientèle. L'idée majeure est qu'il faut relooker les stations, d'où l'adoption du style "néo-traditionnel" parce que les publicitaires imaginent que les touristes plébiscitent "heïdiland". Il s'avère n'être qu'un déguisement. Image d'authenticité: les villages savoyards à l'architecture traditionnelle sont le nouveau créneau. L'architecture moderne (Courchevel...

du syndrome de Protée

Hier soir, Arte passait " Elephant Man " de David Lynch. Le film date de 1980, il retrace la vie de John Merrick, un anglais atteint du syndrome de Protée, durant l'ère victorienne. L'homme-éléphant a réellement existé. David Lynch a voulu retracer un aspect de la vie de cet homme. Le film met en avant la compassion qui lie un jeune chirurgien, frederick Treves, à ce personnage à la vie dégradante, l'arrachant à son statut de monstre de foire ambulant. Film sur la tolérance, la différence, sans tomber dans la sensiblerie. Le noir et blanc utilisé est complètement approprié à la mise en scène. Réflexion sur le regard de l'autre , analyse du miroir, ses conséquences sur nos émotions. Une leçon d'humanité... Interprétation magistrale des acteurs... et de bonnes musiques pour lier le tout. " Je ne suis pas un animal, je suis un être humain, je suis un homme" déclame John Merrick , un cri déchirant, une phrase tragique, dans laquelle on sent toute la ...

fantasia

Non aux nerfs en pelote, adoptez la "tricote-attitude"! Loin des anti programmes annoncés et des réunions spectacles, des débats télévisés et des incertaines signatures des maires de France pour certains ex-futurs candidats à l'Elysée, pensez plutôt au vrai programme tendance: "le tricot réconcilie altruisme et individualisme". Allez tous à vos tricots m'sieurs dames!!!Si c'est fashion!!!! Le grand et très sérieux quotidien du Monde y a consacré un petit article ce jour: "la maille défile sur les podiums de la haute couture et du prêt-à-porter, les vedettes américaines se laissent prendre en flagrant délit de "fashion-tricotage" et les Français se ruent dans les ateliers "tricot-crochet". Le virus touche des femmes de tous âges et de tous milieux mais conserve une marge de progression. Même des hommes s'y sont mis". Le tricot présente l'avantage de créer ses modèles de ses propres mains, qui n'a pas rêvé un ...