1er septembre
Rien de nouveau.
Repos au bivouac.
2 septembre
Comme la veille.
3 septembre
Toujours de même.
De garde au cimetière pour empêcher de monter dans l’église qui est au centre ; du reste, en Lorraine, dans tous les villages, il en est de même.
4 septembre
Après avoir passé la nuit dans le cimetière, nous y restons le jour, pour défendre l’accès du clocher. Il n’y a plus de vitraux, l’autel est à peu près intact, un obus est resté planté dans le mur et n’a pas éclaté.
Dans cette demeure pieuse et qui devrait être respectée, les Allemands y ont passé la nuit avec 6 jeunes qu’ils emmenèrent avec eux.
Dans le clocher qui est élevé, on a une très belle vue, mais à l’heure actuelle, on ne voit dans le lointain que des récoltes saccagées et des incendies de la troupe et l’éclatement des obus.
Nous sommes à 6-7 km des Vosges.
5 septembre
Toujours au bivouac, et l’on s’ennuie surtout qu’il nous arrive toujours pas de journaux.
6 septembre
Aujourd’hui grande joie : les lettres sont arrivées.
J’en ai 11 de chez moi du 6 août au 21 août et 7 de parents divers.
3 ou 4 qui n’en ont pas, pleurent comme des enfants.
Départ à 11heures vers l’Ouest et à 4 km on tourne au Nord. On est près du village de Villacourt, Clayeures, Einvaux, Mehoncourt. Les cadavres ont été ensevelis, l’air est un peu meilleur. Les quelques personnes qui sont restées, ramassent les avoines, ici on ne voit presque pas de blé.
Temps beau.
10 septembre
Depuis 4 jours, nous n’avons pas bougé, on n’a qu’à jouer aux cartes.
On cantonne dans le village.
Ici, je fais la rencontre de deux compatriotes Allouard et Leroux, ils n’ont encore reçu aucune nouvelle.
Rien de nouveau.
Repos au bivouac.
2 septembre
Comme la veille.
3 septembre
Toujours de même.
De garde au cimetière pour empêcher de monter dans l’église qui est au centre ; du reste, en Lorraine, dans tous les villages, il en est de même.
4 septembre
Après avoir passé la nuit dans le cimetière, nous y restons le jour, pour défendre l’accès du clocher. Il n’y a plus de vitraux, l’autel est à peu près intact, un obus est resté planté dans le mur et n’a pas éclaté.
Dans cette demeure pieuse et qui devrait être respectée, les Allemands y ont passé la nuit avec 6 jeunes qu’ils emmenèrent avec eux.
Dans le clocher qui est élevé, on a une très belle vue, mais à l’heure actuelle, on ne voit dans le lointain que des récoltes saccagées et des incendies de la troupe et l’éclatement des obus.
Nous sommes à 6-7 km des Vosges.
5 septembre
Toujours au bivouac, et l’on s’ennuie surtout qu’il nous arrive toujours pas de journaux.
6 septembre
Aujourd’hui grande joie : les lettres sont arrivées.
J’en ai 11 de chez moi du 6 août au 21 août et 7 de parents divers.
3 ou 4 qui n’en ont pas, pleurent comme des enfants.
Départ à 11heures vers l’Ouest et à 4 km on tourne au Nord. On est près du village de Villacourt, Clayeures, Einvaux, Mehoncourt. Les cadavres ont été ensevelis, l’air est un peu meilleur. Les quelques personnes qui sont restées, ramassent les avoines, ici on ne voit presque pas de blé.
Temps beau.
10 septembre
Depuis 4 jours, nous n’avons pas bougé, on n’a qu’à jouer aux cartes.
On cantonne dans le village.
Ici, je fais la rencontre de deux compatriotes Allouard et Leroux, ils n’ont encore reçu aucune nouvelle.
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