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pensée

"petite lueur du matin
on hésite sur le chemin
qu'on avait tracé hier
....."
Voilà les élections législatives sont désormais passées.
Pas de grande vague bleue !!
Pas de 1919 bis !!!!
Taux d’abstention toujours élevé

Promesse de tva sociale en cause ?
On gave les oies
Pas les électeurs, parbleu !
On risque l’overdose…

C’est par un dimanche morose, que se referme la porte des législatives de 2007. Les représentants de la couleur « bleue » sont en majorité mais pas une majorité écrasante, loin de là.
Des partis historiquement en perdition, ont la joie de s’accrocher aux sièges parlementaires, le rouge a bien failli disparaître de l’hémicycle, du grand échiquier, de l’éventail. Le rose se maintient honorablement et la nouvelle couleur orange s’arrondit comme un fruit exposé timidement au pâle soleil !

Alors que les Français se sont soi-disant passionnés pour les élections présidentielles, les résultats de ce dimanche, confirment le désintérêt chronique des électeurs pour les législatives. Pourquoi ?
Faudrait-il se résoudre à croire que l’assemblée nationale ne représente rien pour les votants, que les mécanismes de la vie politique ne sont pas bien appréhendés ?
L’assemblée nationale ne serait pas un organe de vote des lois, des parlementaires ne seraient-ils pas réunis en commission pour étudier des projets de lois ????
Ne serait-ce que l’apanage du président de décider de tout ? Auquel cas, le terme dictature se dessine…
Ne pas voter devrait-il être sanctionné, est-ce une obligation d’accomplir un acte citoyen ?

L’égoïsme ambiant n’aurait-il que pour finalité, de ne pas se déplacer mettre son bulletin dans l’urne, en se disant :
« je m’en fous… c’est couru d’avance… connais personne…tous pareils »

Et si on ne nous demandait pas notre avis, si tout se décidait sans qu’on puisse se manifester jamais, notre réaction serait-elle la même ?
Quelle valeur a le droit de vote de nos jours ?
Quelle perception en ont les citoyens ?
La vie politique française de ce XXIème siècle est plus que terne, sans grande conviction, sans grands débats d’envergure frappante, faut croire…
Et puis faut croire aussi que les plus démunis s’enlisent toujours plus et ne disent rien, ils donnent le bâton pour se faire battre ?
Désillusion, fatalisme, perte de sentiment d’appartenance à une entité politique avec des grandes thématiques ?

Moi je ne sais pas, et je ne prétendrai pas avoir de réponse à toutes ces interrogations.
La seule chose que je peux dire c’est qu’en 1989, année de mes 18 ans, ma première pensée a été pour mon inscription sur les listes électorales. Je me suis dit :
« Ça y est, j’ai la majorité, je vais pouvoir voter ! » et d’un pas tout heureux je me suis rendue dans la mairie de ma petite commune…
Avoir 18 ans pour moi, signifiait le droit de vote, point. Une carte d’électeur et pas comme la majorité, un permis de conduire (pas d’argent pour ça et à l’époque je m’en foutais royalement !)

Commentaires

Anonyme a dit…
Si l'on nous ne demandait pas notre avis, les cons de ne voterai pas. Et là, on s'en porterait mieux. Par contre...définir les cons...j'ai bien quelques idées mais ça risque d'être un peu totalitaire comme méthode.
V. a dit…
définir les cons! pour cela faut prétendre définir la Vérité.Qui peut être assez prétentieux pour se croire au-dessus du lot!

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