Ce magasin n’est pas ordinaire, il est sorti tout droit de l’imagination de cet auteur particulier qu’est Jean Teulé.
“Le magasin des suicides” est l’univers morbide d’offrir toutes sortes de moyens d’abréger la vie.
La famille Tuvache est à la tête d’une enseigne unique en son genre, dont le slogan est très parlant: “vous avez râté votre vie? Avec nous, vous réussirez votre mort!”
C’est percutant, osé et très tendre finalement. En 157 pages , version poche, l’opus se dévore sans ménagement.
Comme d’habitude, Teulé dérange par sa manière d’aborder un thème loin d’être comique , mais il nous embarque encore une fois dans une histoire invraisemblable où la joie de vivre envahit subitement cet environnement volontairement sombre, triste, morbide. La gaieté tourne en dérision la situation posée.
A première vue, c’est un livre déroutant, mais dès le début l’auteur nous transporte dans d’invraisemblables et rocambolesques mises en scène, désopilantes. La dérision est la patte de l’auteur, il tourne des situations lourdes et pesantes en grosses mascarades, avec un réalisme cru.
C’est un petit livre bien ficelé, dont la fin déroute à nouveau, un aboutissement plutôt brut , original et à l’image de tout le livre.
Bref, encore une fois Teulé a réussi son challenge, emporter son lecteur dans son délire et sa perception du monde.
Se lit très bien et très vite!
Dans un autre registre, et parce que c'est l'été et parce que la détente est importante, l'accroc du shopping a de nouveau ressurgi pour Kinsella, dans la version l'accroc du shopping attend un bébé... C'est toujours amusant, cocasse, l'héroïne est toujours en quète d'achats quasi compulsifs et aborde le thème de la fidélité entre époux, la peur de supposer son mari aller compter fleurette ailleurs, durant sa grossesse, par une femme plus séduisante, plus sexy... une lecture quasi exclusivement féminine, digne des Jones B. en vogue... et comme toujours Happy end...
Le lecteur, oups, la lectrice ne se prend pas la tête et c'est parfait pour l'été, quand la boulimie de lecture est légèrement retombée.
Et oui, c'est comme ça, il m'arrive fréquemment de dévorer livre sur livre et puis , soudain, le grand vide, plus envie de lire, un creux, celui de la vague, alors que nombre de lecteurs lisent principalement durant leurs congés d'été, décidément mon rythme ne suit pas la norme. Il ressemble plus à une courbe très irrégulière et imprévisible.
Enfin, n'exagérons pas, je ne vais pas demeurer des mois sans ouvrir un livre non plus.
D'ailleurs, en ce moment, mes livres, ma propriété, rejoignent l'ombre pour quelques semaines, ils entrent dans un espace cartonné, sorte d'hibernation forcée pour cause de déplacement. Trois cartons et des livres de poche disparus, les formats pas classiques vont suivre , dans X... cartons, en ménageant les lombaires, recouverts de légers objets.
Heureusement que cet espace francilien "rétréci" ne m'avait pas permis de ramener la majeure partie de ma mini bibliothèque...
“Le magasin des suicides” est l’univers morbide d’offrir toutes sortes de moyens d’abréger la vie.
La famille Tuvache est à la tête d’une enseigne unique en son genre, dont le slogan est très parlant: “vous avez râté votre vie? Avec nous, vous réussirez votre mort!”
C’est percutant, osé et très tendre finalement. En 157 pages , version poche, l’opus se dévore sans ménagement.
Comme d’habitude, Teulé dérange par sa manière d’aborder un thème loin d’être comique , mais il nous embarque encore une fois dans une histoire invraisemblable où la joie de vivre envahit subitement cet environnement volontairement sombre, triste, morbide. La gaieté tourne en dérision la situation posée.
A première vue, c’est un livre déroutant, mais dès le début l’auteur nous transporte dans d’invraisemblables et rocambolesques mises en scène, désopilantes. La dérision est la patte de l’auteur, il tourne des situations lourdes et pesantes en grosses mascarades, avec un réalisme cru.
C’est un petit livre bien ficelé, dont la fin déroute à nouveau, un aboutissement plutôt brut , original et à l’image de tout le livre.
Bref, encore une fois Teulé a réussi son challenge, emporter son lecteur dans son délire et sa perception du monde.
Se lit très bien et très vite!
Dans un autre registre, et parce que c'est l'été et parce que la détente est importante, l'accroc du shopping a de nouveau ressurgi pour Kinsella, dans la version l'accroc du shopping attend un bébé... C'est toujours amusant, cocasse, l'héroïne est toujours en quète d'achats quasi compulsifs et aborde le thème de la fidélité entre époux, la peur de supposer son mari aller compter fleurette ailleurs, durant sa grossesse, par une femme plus séduisante, plus sexy... une lecture quasi exclusivement féminine, digne des Jones B. en vogue... et comme toujours Happy end...
Le lecteur, oups, la lectrice ne se prend pas la tête et c'est parfait pour l'été, quand la boulimie de lecture est légèrement retombée.
Et oui, c'est comme ça, il m'arrive fréquemment de dévorer livre sur livre et puis , soudain, le grand vide, plus envie de lire, un creux, celui de la vague, alors que nombre de lecteurs lisent principalement durant leurs congés d'été, décidément mon rythme ne suit pas la norme. Il ressemble plus à une courbe très irrégulière et imprévisible.
Enfin, n'exagérons pas, je ne vais pas demeurer des mois sans ouvrir un livre non plus.
D'ailleurs, en ce moment, mes livres, ma propriété, rejoignent l'ombre pour quelques semaines, ils entrent dans un espace cartonné, sorte d'hibernation forcée pour cause de déplacement. Trois cartons et des livres de poche disparus, les formats pas classiques vont suivre , dans X... cartons, en ménageant les lombaires, recouverts de légers objets.
Heureusement que cet espace francilien "rétréci" ne m'avait pas permis de ramener la majeure partie de ma mini bibliothèque...
Commentaires
je suis sur les cerfs volants de Kaboul ...la réalité des talibans, très bien dépeinte à travers l'histoire de 2 jeunes garçons...
la joie des transport permet de pas mal bouquiner....et quelque chose me dit que j'ai pas fini ^_^.
et dire que le prochain que je voulais lire n'est pas disponible en rayon, il faut que je le commande, la barbe!
Banks. Russel Banks. Ne le ratez pas .