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Tiens ça me change, je ne suis pas sur la page de seloger.com , pour ce soir j’ai délaissé les annonces immobilières pour venir vers vous alimenter un peu ce blog flemmard pour débuter 2009. Vous étiez prévenu!

Pas une minute à perdre depuis une petite quinzaine, je déambule de rues en rues, de visites en surprises, en quête d’acquisition. Tel était mon objectif en partant de la région parisienne, où les tarifs prohibés du M2 feraient rougir les poissons rouges dans n’importe quel bocal.
Je profite d’une soirée calme, pour vous conter ici les derniers événements de ces quelques jours écoulés!
Tout est parti d’un mail d’un professionnel du secteur, pour envoyer ses voeux et reprendre le flambeau des recherches stoppées pour éviter de faire un achat précipité, prématuré et irréfléchi. Encore que, quoi qu’on fasse, il existe toujours des zones d’ombre qui font hésiter, et qui risquent de faire échouer la tentative.
C’est comme tout, faut se jeter à l’eau.
En cette saison, mieux vaut l’eau des tropiques ou celles des piscines chauffées, assurément!
Bref, toujours est-il que forte d’une demi-douzaine de visites, je commence à connaître le secteur qui m’intéresse.

Les dernières en date remontent à vendredi dernier, où j’ai visité un dernier étage d’hôtel particulier, sous les toits d’une bâtisse de 1700, où logea Jack Lang pour la petite histoire, sur cette petite place qui jouxte quasiment la mairie. Le lieu est particulier, son propriétaire a amassé tant de croûtes, moi qui le croyait artiste, que nenny, il fait le bonheur des brocanteurs en tout genre, si bien que l’amoncellement de sa “passion” occupe l’espace outre mesure... Dans ce vaste capharnaüm, il n’est pas aisé de se donner une idée : à quoi ressemble réellement cet espace de vie, haut de plafond, où s’entremêlent tableaux, souvenirs de vacances et autres babioles, une corne d’abondance difficilement acceptable pour un oeil extérieur. Dommage, car la situation des lieux est privilégiée et une petite cour privée permet d’y garer son auto, un luxe dans cette zone de la ville.

Une vaste pièce à vivre s’offre à nos yeux à l’entrée , présentant deux cheminées en ses deux extrémités. Le plafond est haut et les poutres cachées par une peinture laquée de couleur indéterminée, genre le beige / blanc cassé classique. Suit un couloir qui dessert, une petite cuisine équipée et aménagée comme ils disent, enfin elle a le mérite d’exister et de posséder du rangement, puis une chambre , puis une autre et une petite salle de bain...
Dans toutes les pièces, le même désir de combler le moindre vide, c’est impressionnant.

Local à vélos et cave dans les tréfonds des soubassements de cette belle bâtisse, qui n’est pas fonctionnelle mais qui permet le stockage des cartons et bonnes bouteilles pour l’avenir, contribuent à compléter toutes les exigences attendues pour un tel produit.
Les ouvertures de l’appartement, certes, ne permettent pas de dire que les lieux sont baignés de lumière, mais il s’en dégage une chaleur et une intimité qui ont du charme.
Avec un bon coup de peinture, une moquette à dégager, les robinetteries à moderniser, il est imaginable de s’y composer un espace sympathique, sauf à y découvrir après déménagement de son propriétaire, des vices...

Sortant de là, et discutant avec mon agent immobilier, nous continuons notre périple pour visiter inopinément, un autre appartement, cette fois situé dans le même secteur mais dans le bas de la ville. Il ne faisait pas partie de la liste de mes exigences car il ne comporte pas d’emplacement pour ma belle berline qui ne souffrirait pas l’affront de dormir sur un espace public payant, à longueur d’année, la pauvre, après avoir vécu ces désagréments plusieurs années dans un parking souterrain (protégé cela dit des intempéries!)
L’immeuble est situé à un angle de rue et par les portes d’accès, il ne se trouve que deux propriétaire sur ce palier-là.

L’accès est bien particulier, après avoir gravis deux étages au moyen d’un vieil escalier de chêne de bonne facture, nous arrivons dans un couloir où se font face deux sortes de vieilles portes de placards. Cette porte ouverte, il faut gravir un escalier privé pour entrer dans l’appartement véritablement sous les toits et refait à neuf. Aucun rapport avec le précédent, et il correspond au style que j’aime, du contemporain dans de l’ancien. Pour le décrire, on entre dans une belle pièce à vivre avec mezzanine métallique, deux petites chambres mansardées, une cuisine non équipée avec un plan de travail seul, une salle d’eau avec douche balnéo et vasque et sous meuble avec fenêtre et toilettes non séparés, dommage...

L’avantage c’est que personne n’y a mis les pieds, le chauffage électrique de dernière génération offre un bon rapport qualité/prix. Mais il n’y a aucun placard, les escaliers sont abrupts et l’absence de garage ou parking privatif constituent des points négatifs. Au final, et comme il faisait assez sombre lorsque nous y parvînmes, et que le compteur ne voulait pas délivrer d’éclairage, j’y retourne pour observer à la lumière naturelle!
Le bénéfice du soir me fut donné de pouvoir admirer, de la fenêtre, la cathédrale éclairée sous un bel angle de vue!

je reste perplexe devant ces deux produits, tous deux atypiques présentant des avantages différents, des inconvénients plus ou moins important de part et d’autre et qui, en tout cas, ne me laissent pas indifférentes.

Et puis en ce samedi après midi, après avoir vainement cherché de nouveaux après ski pour la semaine prochaine, afin de remplacer ceux qui prennent l’eau..., je téléphonais à une autre agence pour m’enquérir de la situation géographique d’une petite maison. La personne était disponible, et me revoilà partie pour une visite, qui finalement ne correspondait pas à mes attentes. Mais le bénéfice de l’histoire c’est d’avoir donné tous les éléments pour me trouver mon futur logement dans les semaines ou mois à venir, sauf opter pour l’un de ceux vus vendredi soir...

Au gré de mes visites, je découvre de nouvelles rues, passages, j’appréhende mieux les quartiers que je suppose pouvoir investir sans trop de risque.
Pour reprendre la formule préférée de “mon boulet”( comprennent ceux qui se souviennent), je m’imprègne: des lieux, n’est-ce pas, ne mélangeons pas:-)))

En attendant, samedi prochain, ce sera l’air de la montagne qui montera au cerveau et pas les estimations et calculs des taux et crédits possibles avec les échos en fond, et le suivi des taux d’intérêts qui chutent doucement mais sûrement , la lente décrue s’amorce, les amis!

Et voilà comment j’use mes talons messieurs dames, à force de marcher dans tous les sens de la ville, le cordonnier va apprécier les mauvaises semelles des fabricants pour y apposer d’ici peu un revêtement plus solide, afin pouvoir affronter la suite de mon périple. Pas besoin d’adhérer à un club de marche pour faire travailler les mollets!!!
La seule déconvenue du moment, c’est l’amas de sable qui jonche les trottoirs, dès lors un crissement fort désagréable atteint mes oreilles et me crispe comme lorsqu’un ongle venait rayer le tableau noir, dès que je sors de chez moi...

Et voilà vous connaissez mes occupations du moment!
Entre autre, je poursuis la lecture du dernier Ken Follett, qui accapare mes soirées, si bien que la télévision demeure muette, car le feuilleton que constitue le Ken de l’instant, est fort attrayant, d’ailleurs je vais vous abandonner pour connaître la suite de cette lecture de plus de 1200 pages...
...entendu pour la zik, le dernier morceau de lilly Allen qui ne me déplaît pas.

Ah j’oubliais, pour les puristes qui me connaissent, j’ai craqué pour des bottines en soldes. C’est le seul et unique achat de ces soldes 2009 , je précise!!!
Elles sont de toute beauté, une classe incroyable, je ne pouvais les laisser porter par d’autres pieds, non mais!
Quand sur la pile, un seul exemplaire de ma pointure m’est offert, et que la foule circule et achète, trop risqué d’attendre la deuxième démarque et de voir sa pointure eclipsée... d’ailleurs par sécurité, et ayant juste noyé mon regard dans ladite pile à travers le carreau de la vitrine, j’ai bien vu , aujourd’hui, que ladite pile devenue peau de chagrin, j’avais eu raison de ne pas hésiter à dégainer ma carte bleue, avant de ne plus pouvoir accéder à une petite folie, dans les mois prochains, avec un emprunt sur le dos, des pots de peintures sur les bras, des pinceaux ou rouleaux à chaque main, dans un vieux jean tagué de bricoleuse du dimanche, parcourant les brico machin pour acheter des articles nécessaires à tout nouveau proprio....
Après vous avoir délivré sans détour, ces hautes considérations, je vous dis à bientôt pour d'autres aventures!

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