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pour Cent balles t'as plu rien

Dans le monde de la légèreté bien lourde...
Charles Bukowski a dit: "le capitalisme a survécu au communisme...il ne reste plus qu'à se dévorer lui-même"...
"D'un grand malheur commun naît une idée de pacotille."
"Les grands leitmotiv unissent les esprits,pour le meilleur et pour le pire".
auteur inconnu... ou plutôt cherchez bien!
Bon mais revenons à nos moutons:
Vu mon titre bien inspiré, de quoi vous parler, c'est dans l'actu cinoche... en plus!!!
Frédéric Beigbeder écrit 99 francs, roman, sorti aux éditions Grasset en 2000.
Fric, sexe, drogue et pub sont les quatre termes qui résument le mieux la tendance de ce livre.

Beigbeder est né à Neuilly sur Seine en 1965 et a fait carrière dans la publicité, pour devenir critique littéraire et se lancer dans la littérature pour lui-même.
Son roman présente un homme, Octave, qui doit concevoir des « titres » publicitaires, des projets pour de grandes campagnes publicitaires, à grands renforts de gros billets, et de poudre blanche pour stimuler une imagination plutôt codée et proposer des textes percutants pour attirer le plus grand nombre de consommateurs.

Octave vient de larguer sa nana Sophie quand elle lui annonce qu’elle attend un enfant de lui. Panique à bord, déraillement assuré dans le cerveau de cet adulescent trentenaire, qui surfe juste sur la vague mode, bobo, branchouille, en passant des quartiers VIP au bois de Boulogne pour assouvir des pulsions sexuelles éphémères.

Bref, un mec plus que déjanté, qui au fil du temps s’aperçoit que sa copine lui manque, bien plus qu’il ne l’aurait soupçonné.

En version livre de poche, pour 300 pages,, vous disposez de quelques heures, lecture facile, texte fluide, des clichés, une mise en scène bien ficelée, avec un peu d’imagination on arrive sans peine à dessiner le personnage du roman. On s’imagine facilement un Octave-Beigbeder…pas encore vu l’adaptation cinématographique, ni évidemment la prestation de Dujardin, sauf qu’il a fait la promo partout, pas avare le gars !

Commentaires

Anonyme a dit…
c'est un dérivé de Sarko en déjanté le type :-))
neuilly, pub, bois de boulogne, déjà j'y retrouve des points communs :-)
V. a dit…
je viens de voir l'adaptation cine: c'est complètement barré, j'ai même l'impression que c'est "pire" que dans le livre...ils ont insisté vraiment sur la cocaïne sniffée... dujardin doit avoir le nez défoncé littéralement:)
et puis il sont insisté sur un mec complètement paumé de chez paumé, imbu de lui-même et cependant assez fragile...
Anonyme a dit…
cette fois j'ai pas vu le film mais lu le bouquin
ça commence pas mal mais ça se gate au fur et à mesure qu'on avance dans la lecture.....

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