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le bonheur des petits poissons

C'est dans "le bonheur des petits poissons" que Simon Leys a dit:
" la pensée requiert un espace où l'on peut oublier, choisir, effacer, isoler, éliminer, mettre en valeur. Si vous ne pouvez rien rejeter du grenier de la mémoire, vous ne pouvez ni abstraire, ni généraliser. Sans abstraction, ni généralisation, il ne peut y avoir de pensée!"

Il a oublié de dire que si on ne rejette rien, le cerveau risque l'implosion, pour ne devenir qu'un ramassis de vomi!
Et dans ce domaine, j'ai décelé un prototype que je subis malheureusement trop souvent.

Simon Leys associe historien et romancier: en cela que le romancier est l'historien du présent, et l'historien le romancier du passé. L'un et l'autre doivent inventer la vérité.

Ok pour cette image, légère et appréciable, sauf que dans l'affaire, l'historien se base sur des éléments tangibles, pour établir des faits, alors que le romancier, par le titre même qu'il porte, peut se passer de la réalité pour se balader dans un monde virtuel.
Un mirage de la virtualité: quelle est la place du réel et du virtuel dans tout ce que nous lisons?

Commentaires

Anonyme a dit…
tu fais dans la philo ces derniers temps :-)
Anonyme a dit…
Si tu fais dans la philo je te recommande (mais quelle pédance ! en même temps vive le village global) deux bons sites avec du podcast pour mettre dans ton popod :

Michel Onfray (aka L'antimanuel de Philo)

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions_ete/caen/archives.php?annee=2007

(merci le service public)

et SURTOUT l'ami Stiegler :

http://www.arsindustrialis.org/

ah ben je l'ai déjà dis ailleurs ça :(
V. a dit…
Je ne connais que de nom Onfray, et j'ai lu récemment un article sur lui par Marc Alpozzo, dans "le magazine des livres".
Et je me demandais depuis quelques temps déjà, par quel livre je pourrais l'aborder?

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