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Mr 73

Pas de déserrance pour mon blog, que nenny, juste quelques jours sans inspiration particulière et week end pascal en prime. Come Back sur une séance au printemps du cinéma, où les tarifs des salles de cinéma donnent accès aux grands écrans pour une somme très raisonnable!!

Du nom du flingue avec lequel la Police française fut équipée à partir de 1973.

Un nouveau polar d'Olivier Marchal, lui l'ancien flic.

Un polar digne des séries noires, une ambiance lourde et sale règne tout le long de la séance. Les séquences sont filmées dans le dessin de rendre cette atmosphère particulièrement poisseuse, des coupes sombres, des éclairages de plein air années 70. Un Daniel auteuil parfait dans son interprétation de flic alcoolique, dont l'âme est trop tourmentée pour y voir une issue positive.
Le tout est servi par de grosses cylindrées, chrysler pour ne pas les nommer.
C'est du lourd, sur les thèmes de l'errance, de la solitude comme le réalisateur les affectionnent, une approche du monde de la Police, plus qu'une véritable histoire de bons et de méchants à débusquer.
Des clichés certes, mais des personnages bien choisis, charismatiques pour certains.

L'histoire: une histoire croisée de destins brisés par la vie: un flic qui erre dans sa vie personnelle et professionnelle, une fille qui se demande comment survivre à l'assassinat de ses parents alors que le tueur doit recouvrer la liberté pour bonne conduite après avoir purgé 25 ans en prison. Dans un Marseille frappé par un tueur en série, nos héros déambulent dans cet univers dépeint par Marchal dans son nouveau film, MR 73.

Inutile d'en raconter plus, nombre de sites spécialisés racontent parfaitement le déroulement du synopsis.


Commentaires

Anonyme a dit…
Dès que je l'aurais vu, je viendrais remettre un commentaire...
Anonyme a dit…
Me revoilà, alors comme ça y a des chrysler dans le film :)
En tout cas je viens confirmer ton ressenti à propos de MR73... Un polar noir, des personnages seuls, perdus, désespérés, et la barbarie dont l'espèce humaine est capable... Pô gai tout ça, sauf le moment où Auteuil récupère le mignon chiot labrador, une belle peluche attendrissante !!

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