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Paris


Non je ne vous parlerai pas de la capitale française, je ne suis pas venue non plus vous faire l'article sur Delanoë juste avant les municipales, non, je ne suis pas une spécialiste façon bookmaker, non tout simplement dans la lignée de mes sorties passées, je suis allée poser mon derrière dans le cinoche de ma petite ville de province, pour apprécier le dernier film de Cédric Klapisch , Paris. Avec les acteurs, Romain Duris, Juliette Binoche, Fabrice Luchini, Julie Ferrier, Karine Viard, ou encore albert Dupontel, Cédric a de nouveau fait la part belle à une comédie dite dramatique où se croisent des personnages sur toile de fond parisienne. Le spectateur découvre ou redécouvre des lieux communs, comme le père Lachaise et ses alentours, autour de la station Gambetta, les quartiers du 11eme, Bastille, La tour Eiffel, derrière le palais Royal... autour de la grande Bibliothèque dans les nouveaux immeubles de verre du 13eme, le quartier de la Sorbonne...j'en passe et j'en oublie, Rungis (accessible seulement aux professionnels)...

Malgré une trame générale assez triste a priori, certaines mises en scène avec Luchini sont assez truculentes. Le rôle joué par Karine Viard reste assez marginal mais elle y incarne une commerçante racée.
Et les marchands ambulants sont interprétés avec beaucoup de sensibilité et beaucoup de justesse.
Juliette et Romain forment un duo fraternel assez crédible, le tout donne un film plutôt réussi.

J'avoue aimer le style de films que Cédric a pu réaliser du péril jeune à l'auberge espagnole en passant par les poupées russes, un air de famille ou encore peut-être et quelques autres. Je réalise en vous listant ces films que nombreux sont ceux que j'ai vus !
Celui qui m'a le plus marqué est "peut-être" et puis la scène d'un air de famille où Catherine Frot se voit offrir un ras de cou qui a du chien!!!

Résultat, j'ai passé beaucoup de temps en sorties diverses et variées, et j'ai délaissé mes lectures en cours, j'avoue avoir freiné dans " Les disparus" et que mes yeux se sont posé sur un classique de la science fiction de Bradbury , le célèbre "Farenheit 451" dont le thème m'attirât pour la simple et bonne raison qu'il parlait d'une société où l'on brûlait les livres.
Sur les étagères, les pages fermées de plusieurs ouvrages attendent patiemment une ouverture prochaine: patience...

Je serai bien tentée de voir également en salle "there will be blood"...affaire à suivre

Commentaires

Anonyme a dit…
Peut-être, voilà le titre du film que tu cherchais, je suis allée voir sur allociné hier soir pour le retrouver justement !!!
Après ma très récente expérience, je pense que Cédric a loupé une scène dans les égouts, comment appeler un film "Paris" en oubliant le principal :-)
V. a dit…
et oui p'têt' bien...
à suggérer: le paris souterrain

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