lu “au secours pardon” de F. Beigbeder, le sniffeur de 99 francs, récidive dans la débauche en Russie.
Sous forme de confession auprès d’un pope, Octave, le personnage central, évolue dans un nouvel environnement.
En quête d’une égérie pour une marque de cosmétique, l’Idéal, pour la citer, il bat la campagne, traque la Beauté de l’Est par excellence, en consommateur averti!
Quand il rencontre la beauté diaphane, 14 ans, un aplomb déroutant, une icône, Vierge Noire, sa vie bascule, lui le chercheur de fric et de reconnaissance, s’engouffre dans une histoire amoureuse impossible.
Noire la trame de cette nouvelle histoire, narrée dans un style toujours aussi piquant, avec toute la perversité dont l’auteur est capable.
Le ton est soutenu, au sens où les enchaînements se défilent, telle une bobine de fil qui se déroule brutalement, la chute tombe dans les toutes dernières pages, et c’est plutôt bien ficelé!
Un livre sans grande prétention, je suppose, mais qui présente l’avantage de se lire rapidement, tout en savourant au passage le style de cet auteur, qui balance cyniquement sur notre monde consumériste, qui pourrit la vie et dans lequel nous baignons sans plus nous rendre compte à quel point notre avilissement nous mène...
lu, un ouvrage de Miche Folco, “Dieu et nous seuls pouvons”: roman historique, qui retrace la dynastie d’une famille de bourreaux.
Vous connaissez l’histoire de “justinien trouvé ou le bâtard de Dieu”, ce film de Christian Fechner, évoqué quelques mois plus tôt ici même, le 18 octobre de l’an de grâce 2007.
Le film est tiré de cet ouvrage dont je me suis mise en tête de faire la lecture.
Nous retrouvons donc la vie de ce petit justinien au nez coupé qui, élevé par une mère nourricière et un parrain ecclésiastique, voit son destin religieux tout tracé, alors que lui rêve d’horizon, de vie maritime, sa vie bascule en s’amourachant d’une saltimbanque, voleuse, qui avec sa troupe, sillonne la campagne.Cette malheureuse rencontre l’entraîne dans des geôles qui le vouent à la galère...
Sans compter que son enseignement des lettres pendant sa formation religieuse, le sauve de la mort et pour sauver sa tête, il devient bourrel par nécessité, car personne ne veut punir un meurtre affreux commis dans le coin de France où Justinien est enfermé.
C’est ainsi, que devenu le bourru de la région, sa descendance voit son destin tout tracé: bourreau de père en fils. L’histoire passe de Justinien au dernier de la dynastie en action , famille crainte et respectée, enrichie en quelques décennies et dont le dernier fils, en vie, méprise l’héritage.Renégat, le fils veut changer de nom, car il lui porte préjudice et sa femme n’est pas la dernière à le croire.
Entre le musée des bourreaux et les outils de tortures, inventions familiales et autres anecdotes conservées dans les mémoires familiales, l’auteur nous plonge dans un univers très particulier: celui des métiers ingrats, de ceux qu’on redoute et qu’on fuit par peur d’attirer le malheur...
Sur fond de meurtre et de vengeance, Michel Folco a réussi un tour de force de plonger le lecteur dans un univers historique bien dépeint sans pour autant forcer le trait. C’est juste et fin, précis et à la fois sans prétention de faire un documentaire historique.
L’humour noir me fait penser à la biographie romancée de Jean Teulé, “moi je François Villon”
Enchaînement qui m’amène à vous dévoiler que je continue de bosser sur le thème Teulé, car me voilà embarquée dans son livre Ô Verlaine, dont il a choisi de dépeindre la fin de vie.
Au son de “fin de siècle” de Noir Désir, je savoure de pouvoir ainsi vous transmettre humblement ces quelques nouvelles lectures.
Vie provinciale ou parisienne, le rythme ne change guère, soirées lectures, après l’exercice anti rhumatisant des doigts sur le clavier... alors que les yeux fatiguent, écran de journée, écran de soir, mais celui que je visionne actuellement me ravit davantage.
Petite joie de fin d’aprem, joie avec un S même pour plusieurs raisons:
vais vous conter la suite,
évitons de faire saliver,
sans barber ni prendre la fuite!
Séquence: je découvre mon nouvel environnement!
Samedi j’ai découvert mon artisan teinturier de quartier, il travaille dans une vieille boutique, façade de bois vernis, smart! Ce soir, je suis allée récupérer ma belle veste “Esprit”, qui ne supporte que le nettoyage à sec, quoi de plus normal que de la confier au “net à sec” du coin!
C’est clean, le teinturier, âgé, charmant, maîtrise son affaire, et va me chercher ladite veste, du bout de sa canne magique, emballe le produit dans un beau papier ...fin...
Je ressors, descends la rue dite du Bourg neuf, et louche devant le magasin d’antiquité, tout aussi clean, dont la vitrine présente des objets et meubles de qualité, l’oeil ravi, je continue mon chemin jusque chez le fleuriste “Florian”, une beauté cette boutique.
C’est un mélange de magasin au charme désuet et classique et classe en même temps, devanture de bois blanc, aux vieux carreaux, tel un bow-window anglo saxon, des grandes fleurs qui plongent dans de vastes vases transparents avant de rejoindre des compositions savamment orchestrées, des bougies, des senteurs, des petits objets de décorations, des vases anciens mêlés aux formes contemporaines, quelques oiseaux de bois, des petits cadres, des lampes sur pied, de la vaisselle et quelques torchons de fine couture... je me suis sentie transportée dans un autre univers, c’est cosy, avec en toile de fond de la musique classique, qui vous transporte dans un monde irréel, pour les connaisseurs, c’est un peu le même effet que le bonheur des dames sous les arcades du XIIème... à Paris, vous n’êtes plus à Paris mais au bonheur des dames , là c’est pareil, vous êtes comme transporté, c’est fabuleux ces ambiances que peuvent transmettre certains commerces, ou est-ce moi qui me plaît dans un imaginaire, en tout cas, entre le ciel qui se grisait largement et cette entrée dans une échoppe hors du commun je commençais à me plonger dans l’univers automnal sereinement, et rentrais chez moi heureuse!
Heureuse en ouvrant ma boîte mail y découvrant un message de celui qui m’avait demandé de citer un petit bout de mon carnet de guerre que j’avais commencé de relater dans ce blog, en vue d’une réédition d’un ouvrage sur les diffamés du 15ème corps lors de l’attaque du 14 août 1914 en Lorraine... L’ouvrage en question est terminé, et il propose aux “cités” de l’acquérir à un prix de souscription!
heureuse des petits bavardages entre amis, même loin!
heureuse de vous prendre à témoin sur le blog!
malheureuse de voir que le temps tourne et qu’il est temps de stopper là de copier-coller et de tout passer sur mon val-valenbloc!
hommage à la reprise pour ma voisine, Kenavo!
Sous forme de confession auprès d’un pope, Octave, le personnage central, évolue dans un nouvel environnement.
En quête d’une égérie pour une marque de cosmétique, l’Idéal, pour la citer, il bat la campagne, traque la Beauté de l’Est par excellence, en consommateur averti!
Quand il rencontre la beauté diaphane, 14 ans, un aplomb déroutant, une icône, Vierge Noire, sa vie bascule, lui le chercheur de fric et de reconnaissance, s’engouffre dans une histoire amoureuse impossible.
Noire la trame de cette nouvelle histoire, narrée dans un style toujours aussi piquant, avec toute la perversité dont l’auteur est capable.
Le ton est soutenu, au sens où les enchaînements se défilent, telle une bobine de fil qui se déroule brutalement, la chute tombe dans les toutes dernières pages, et c’est plutôt bien ficelé!
Un livre sans grande prétention, je suppose, mais qui présente l’avantage de se lire rapidement, tout en savourant au passage le style de cet auteur, qui balance cyniquement sur notre monde consumériste, qui pourrit la vie et dans lequel nous baignons sans plus nous rendre compte à quel point notre avilissement nous mène...
lu, un ouvrage de Miche Folco, “Dieu et nous seuls pouvons”: roman historique, qui retrace la dynastie d’une famille de bourreaux.
Vous connaissez l’histoire de “justinien trouvé ou le bâtard de Dieu”, ce film de Christian Fechner, évoqué quelques mois plus tôt ici même, le 18 octobre de l’an de grâce 2007.
Le film est tiré de cet ouvrage dont je me suis mise en tête de faire la lecture.
Nous retrouvons donc la vie de ce petit justinien au nez coupé qui, élevé par une mère nourricière et un parrain ecclésiastique, voit son destin religieux tout tracé, alors que lui rêve d’horizon, de vie maritime, sa vie bascule en s’amourachant d’une saltimbanque, voleuse, qui avec sa troupe, sillonne la campagne.Cette malheureuse rencontre l’entraîne dans des geôles qui le vouent à la galère...
Sans compter que son enseignement des lettres pendant sa formation religieuse, le sauve de la mort et pour sauver sa tête, il devient bourrel par nécessité, car personne ne veut punir un meurtre affreux commis dans le coin de France où Justinien est enfermé.
C’est ainsi, que devenu le bourru de la région, sa descendance voit son destin tout tracé: bourreau de père en fils. L’histoire passe de Justinien au dernier de la dynastie en action , famille crainte et respectée, enrichie en quelques décennies et dont le dernier fils, en vie, méprise l’héritage.Renégat, le fils veut changer de nom, car il lui porte préjudice et sa femme n’est pas la dernière à le croire.
Entre le musée des bourreaux et les outils de tortures, inventions familiales et autres anecdotes conservées dans les mémoires familiales, l’auteur nous plonge dans un univers très particulier: celui des métiers ingrats, de ceux qu’on redoute et qu’on fuit par peur d’attirer le malheur...
Sur fond de meurtre et de vengeance, Michel Folco a réussi un tour de force de plonger le lecteur dans un univers historique bien dépeint sans pour autant forcer le trait. C’est juste et fin, précis et à la fois sans prétention de faire un documentaire historique.
L’humour noir me fait penser à la biographie romancée de Jean Teulé, “moi je François Villon”
Enchaînement qui m’amène à vous dévoiler que je continue de bosser sur le thème Teulé, car me voilà embarquée dans son livre Ô Verlaine, dont il a choisi de dépeindre la fin de vie.
Au son de “fin de siècle” de Noir Désir, je savoure de pouvoir ainsi vous transmettre humblement ces quelques nouvelles lectures.
Vie provinciale ou parisienne, le rythme ne change guère, soirées lectures, après l’exercice anti rhumatisant des doigts sur le clavier... alors que les yeux fatiguent, écran de journée, écran de soir, mais celui que je visionne actuellement me ravit davantage.
Petite joie de fin d’aprem, joie avec un S même pour plusieurs raisons:
vais vous conter la suite,
évitons de faire saliver,
sans barber ni prendre la fuite!
Séquence: je découvre mon nouvel environnement!
Samedi j’ai découvert mon artisan teinturier de quartier, il travaille dans une vieille boutique, façade de bois vernis, smart! Ce soir, je suis allée récupérer ma belle veste “Esprit”, qui ne supporte que le nettoyage à sec, quoi de plus normal que de la confier au “net à sec” du coin!
C’est clean, le teinturier, âgé, charmant, maîtrise son affaire, et va me chercher ladite veste, du bout de sa canne magique, emballe le produit dans un beau papier ...fin...
Je ressors, descends la rue dite du Bourg neuf, et louche devant le magasin d’antiquité, tout aussi clean, dont la vitrine présente des objets et meubles de qualité, l’oeil ravi, je continue mon chemin jusque chez le fleuriste “Florian”, une beauté cette boutique.
C’est un mélange de magasin au charme désuet et classique et classe en même temps, devanture de bois blanc, aux vieux carreaux, tel un bow-window anglo saxon, des grandes fleurs qui plongent dans de vastes vases transparents avant de rejoindre des compositions savamment orchestrées, des bougies, des senteurs, des petits objets de décorations, des vases anciens mêlés aux formes contemporaines, quelques oiseaux de bois, des petits cadres, des lampes sur pied, de la vaisselle et quelques torchons de fine couture... je me suis sentie transportée dans un autre univers, c’est cosy, avec en toile de fond de la musique classique, qui vous transporte dans un monde irréel, pour les connaisseurs, c’est un peu le même effet que le bonheur des dames sous les arcades du XIIème... à Paris, vous n’êtes plus à Paris mais au bonheur des dames , là c’est pareil, vous êtes comme transporté, c’est fabuleux ces ambiances que peuvent transmettre certains commerces, ou est-ce moi qui me plaît dans un imaginaire, en tout cas, entre le ciel qui se grisait largement et cette entrée dans une échoppe hors du commun je commençais à me plonger dans l’univers automnal sereinement, et rentrais chez moi heureuse!
Heureuse en ouvrant ma boîte mail y découvrant un message de celui qui m’avait demandé de citer un petit bout de mon carnet de guerre que j’avais commencé de relater dans ce blog, en vue d’une réédition d’un ouvrage sur les diffamés du 15ème corps lors de l’attaque du 14 août 1914 en Lorraine... L’ouvrage en question est terminé, et il propose aux “cités” de l’acquérir à un prix de souscription!
heureuse des petits bavardages entre amis, même loin!
heureuse de vous prendre à témoin sur le blog!
malheureuse de voir que le temps tourne et qu’il est temps de stopper là de copier-coller et de tout passer sur mon val-valenbloc!
hommage à la reprise pour ma voisine, Kenavo!
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