Ma nouvelle vie en bord de Loire

Vu hier soir au "chato'do", Cocoon. Comment vous dire... une déception non dissimulée... Pas du tout le style musical que j'écoute et sans vouloir être hermétique, je n'ai pas du tout accroché. Le seul morceau connu"on my way" fut interprété en fin de concert, le seul titre relevé où la musique s'enflamma quelque peu. Dommage car la salle petite est de dimension idéale pour profiter pleinement d'un bon spectacle. Concert qui n'eut de cesse d'être interrompu à chaque titre, par des effets de style humoristiques du chanteur... Léger et bon enfant: en fait non, lourd, sans consistance... Sans faire de métaphore injurieuse, c'est du loukoum à la rose, de la guimauve quoi! C'est evanescent, adolescent... Quant à la première partie, alors, euh, sans là encore enfoncer le clou, ce fut catastrophiquement plat, dans un amateurisme fleurant presque le ridicule, des paroles si creuses et banales à vous couper le souffle, chacun se demande le...

Dans un précédent article, je vous avais parlé du film “The Hours” et je vous avais dit que je reviendrai sur l’auteur britannique Virginia Woolf. N’ayant pas encore lu de livre d’elle, je vous livre cependant mon sentiment sur la lecture de sa biographie. Le film avait attisé ma curiosité quand à la nature du personnage et c’est donc en flânant dans ma librairie préférée, que je suis tombée sur cette biographie écrite par Alexandra Lemasson. J’ignore si cette biographie est de bonne facture et si son auteur est une spécialiste mais le livre a suffisamment d’attrait pour donner une approche de cette vie tourmentée. J’ai littéralement dévoré ce bouquin, tant Virginia représente un personnage attachant, complexe, pour lequel l’empathie risque de venir interférer. Ce n’est pas un roman d’action, mais la densité des sentiments assaillants cette femme, m’a captivée. Ce parcours de vie représente un voyage intérieur dans le cerveau “malade” de Virginia, son évolution dans le monde littéraire...

Ce n'est pas le festin de Babet... Heureusement que les morceaux affichés ressemblent à un nauséabond morceau de fromage, que je dois théoriquement exécrer... La belle part de gâteau pour mon 150 ème message... (extrait du dessin du jour de Delize sur Yahoo)

"Dans les immeubles modernes, mal insonorisés, un bon voisin est celui qui fait du bruit en même temps que vous." Citation de Jean Delacour. (la liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui, art. IV de la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen) Qu'on se le dise:-))) D'ailleurs, chez moi, l'immeuble n'est pas moderne et je n'ai ni voisin sur les côtés,(ou presque) ni au dessus, je n'ai que le loisir de déranger ma voisine du dessous. Je flotte sur mon parquet flottant ondulant sur le parquet d'origine telle une gabarre remontant le long de la Loire. Les craquements de mes pas en passant près des meubles sonorisent le logement d'une faible plainte. Cette bâtisse a une âme, ancienne école, ses escaliers revivent de nos passages, sans le rythme des horaires de classe; les feuilles du marronnier en tremblent encore en s'étiolant, dans cette cour ceinte de murs hauts. Plus de cloches pour signifier la fin de la classe, p...

Je viens de lire cette info: Guillaume Depardieu est mort aujourd'hui, des suites d'une pneumonie foudroyante, à l'hôpital de Garches. Né en 1971, il aura marqué la Une pour moultes raisons :fils de..., ivresse, drogue, un vrai personnage, une vraie gueule, une vraie blessure physique et morale, il a toujours combattu pour vivre. Résultat, 37 années et puis s'en va. Etait-il si fragile, que les infections l'ont terrassées puis abattues? Un bonhomme atypique, tel que Jean Teulé les décrit dans ses récits biographiques, Guillaume Depardieu a donc quitté cette Terre, lui cet écorché de la vie, qui s'est brûlé les ailes à une rapidité étourdissante. Son parcours particulier restera certainement dans les mémoires, qu'on l'aimât ou qu'on le détestât: par ses frasques, ses nombreux démêlés avec la justice, la présence de son nom dans les faits divers, mais aussi ses graves soucis de santé, sa difficulté à se faire un nom dans l'ombre d'un père aux ...

Soirée du 10 octobre 2008: espace Beauregard, commune de Monthou sur Bièvre, près des Montils: affiche de la rencontre: Thomas Dutronc et ses manouches “guitarisés”! Bien calés (euh dommage, moi je préfère les salles endiablées debout) sur nos petits sièges, nous attendons sagement la venue de celui dont les parents ont réussi une jolie salade de fruits! Euh, oui, j’ai maintes et maintes fois parlé de lui sur ce blog, qu’à cela ne tienne! Lorsque je suis allée à la Cigale, il ne faisait pas un spectacle complet, alors cette fois tous les morceaux de l’album sont joués... et nombre d’autres encore, des jeux de scène simples mais plaisants, un humour du maître de cérémonie qui me ravit (c’est l’humour auquel j’adhère pleinement, et je suis bon public quand on veut m’entendre rire)... Et ce fut un vrai régal, 2 heures de tour de chant, mené avec brio, accompagné de musiciens hors pair, avec une mention spéciale pour Pierre Blanchard, l’aîné de la troupe, qui en fin de concert, s’est genti...

"Un bulletin de vote est plus fort qu'une balle de fusil", citation d'Abraham Lincoln.

dernier bouquin avalé: ô Verlaine de Jean Teulé, qui retrace de manière romancée, la fin de vie du poète Paul Verlaine. Etude tant sociologique, que culturelle d’un auteur dans un Paris rustique et glauque en cette fin de XIXème, splendeur et décadence d’un artiste sans le sou, ivrogne, désordonné, frénétique d’amour pour des putains, exploitation de ses moindres rimes pour les vendre et gagner trois francs , six sous... Un personnage extravagant, magnifique et terrifiant, tel que le décrit Teulé, qui ressemble au style de bonhommes que l’auteur aime mettre en avant. Cela dit nous ne sommes pas dans la veine des Villon, ni du Montespan, sous cette plume-là, Jean Teulé nous présente presque avec amour la vie décadente et sublime à la fois du poète qui à la fin de sa misérable vie, connaît la sympathie grandissante du monde étudiant du quartier latin. Tout au long du roman, le lecteur voit grandir cet amour pour son poète capable du pire comme du meilleur, alchimie de génie et de stupre....

Clichés issus de virées en fin de septembre, du Marais poitevin, sur la commune de Coulon, la capitale du Marais, à quelques kilomètres de Niort pour situer... et puis l'incontournable demeure de Chenonceau, un retour dans le plus féminin des châteaux de la Loire paraît-il! Euh c'est pas là que je loue , dommage!!! je m'y verrai bien avec ce petit jardinet bien entretenu et loin d'être isolé, moultes visites quotidiennes même les dimanche souvent moroses en basse saison!