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heros de sa propre vie




Justinien trouvé ou le bâtard de Dieu, de Christian Fechner, vu fort longtemps et revu récemment !

Histoire tirée du livre de Michel Folco, « Dieu, nous seuls pouvons »
Ecrivain français né à Albi le 23/09/1943, il a d’abord travaillé comme photographe pour une agence new-yorkaise : Black-Star, les éditions du Pacifique à Papeete, puis les agences Gamma et Sipa à Paris.
Il a reçu le prix Jean d’Heurs en 1995.

Aucun écho sur ce film qui évoque la vie difficile d’un jeune garçon à la fin du XVIIème siècle, qui va devenir bourreau malgré lui.
Fresque relatant les comportements des français dans la France profonde, filmé en Ardèche, Lozère, Aveyron, loin de la cour de Louis le quatorzième, dans un monde de rudesse, de méchanceté, emplie de croyances, de crainte de Dieu, la peur de la différence.
En effet, le jeune Justinien a eu le nez tranché et fut abandonné devant un monastère à sa naissance, pour cacher sa filiation honteuse, réprouvée par la bienséance.
Il a alors le désagrément de porter un nom approprié à sa situation et de supporter le regard narquois de son prochain, à cause de ce nez qui l’a défiguré.

Paraît que la critique des professionnels fut plutôt mauvaise, et cependant, il m’a marqué ce film, sans pour autant pouvoir vous en expliquer la cause.
J’aime les films historiques, Jeanne d’Arc, la reine Margot… peu s’attaquent à réaliser des films d’époque sinon s’attarder sur les grandes guerres, les grandes batailles. Seulement l’histoire n’est pas que cela, le retour de Martin Guerre est formidable par exemple.
Moi ce qui m’a toujours plu dans l’histoire, ce sont les petites histoires, la banalité du quotidien, la culture, la religion, la société dans son ensemble, l’évolution des mentalités à travers les siècles, les croyances…
Longtemps je fus fascinée par les combats fratricides que se livrèrent les hommes et femmes du XVIème siècle pendant les guerres de religion et leur incidence jusque tard sous l’Ancien Régime, même après la Révocation de l’Edit de Nantes, et la révolte des Camisards.
Déjà, petite, l’histoire m’apportait beaucoup, en CE2, la préhistoire me fascina, son monde fantastique d’animaux extraordinaires sans doute, puis plus tard la vie des Incas, et la destruction massive d’une civilisation qui n’avait rien demandé…et ensuite les guerres de religion… et puis plus tard le thème « culture, religion, société mi XVI- mi XVIIème » me
combla en licence…Allez savoir pourquoi…
Et puis des personnages me marquèrent Catherine de Médicis, la plus fascinante de toutes, Christophe Colomb, François Ier, Louis XIV, la biographie d’Hitler également… pour citer ceux qui me viennent à l’esprit, la favorite Mme de Maintenon, au destin plus que surprenant, épouse Scarron devenue dans le secret de Versailles l’épouse secrète du plus grand roi de cette époque…
Et puis une grande admiration pour les bâtisseurs (du Moyen Age aux temps modernes), la transformation progressive des places fortes et autres donjons défensifs faisant place progressivement, au quattrocento, aux jardins et fenêtres à meneaux dégagées de la Renaissance, la stabilisation de l’habitat et la fin des coffres qu’on déplace en tout instant…

La petite histoire dans la grande, moins dévoilée mais à mes yeux aussi importante, sinon
plus, celle de nos ancêtres finalement !

Enfin, petit aparté, pour les questions sur la suite du carnet de guerre !
Ayant été contactée pour citer en source, une partie de l’infime petite histoire de ce mois d’août 1914, dans un futur livre historique…cet aspect du blog a posé le problème de la propriété littéraire. Comme j’ai un projet concernant ces petits carnets, même si sa réalisation est loin d’aboutir, je préfère laisser de côté les publications actuelles !

Commentaires

Anonyme a dit…
Moi je préfére l'empoisonneuse Catherine, ça me fait penser à mon surnom :-)

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