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en lettres de feu

Au spectacle ce soir, 31 octobre 2007!
Effeuillons en cette saison automnale avancée, le parcours musical empruntée par « je » :
Pour clore ce mois d’octobre, j’avais « Rendez-vous » à l’olympia pour retrouver celui que je suis dans ses concerts depuis désormais 15 ans !!!
Loin des stades qui ont jalonné mes sorties musicales depuis cet été, retour à un espace à taille humaine.

Encore et toujours, inlassablement, nous participons généreusement à alimenter le compte en banque de notre helvète préféré, je dis « notre » puisque je ne suis pas seule à partager l’intérêt que représente de suivre cet artiste aux talents multiples. Non content de se satisfaire d’un nouvel album qui a rencontré son public, il nous régale ou nous agace en décortiquant savamment tous les morceaux de son répertoire : un « combien de temps, électro, en passant par un « I tell this night », version berceuse de première.
Le « chanteur à la tête de guitare » s’amuse en enregistrant des sons dans sa guitare, la portant bien près de ses lèvres, sans pour autant tirer sur la corde.
Les instruments de musique sont utilisés avec dextérité par des artistes du genre, qu’un Toby Dammit apparaisse et la batterie s’agite sérieusement.
La prestation de Reyn demeure parfaitement honorable, mais manque la patte de Achim Meyer : pas une simple question d’habitude, mais une impression d’osmose parfaite entre Stéphan et Achim.

La magie s’installe vite, seule ombre au tableau, les sièges installés dans la fosse qui créent une ambiance coincée et snobinarde, on reste sagement assis, on regarde béatement ce qui se passe sur scène, surtout ne pas chanter, surtout ne pas battre des mains, des pieds, surtout ne pas se lever, surtout rester de marbre, bienséance figée, comme le velours rouge des sièges ! Dommage, car le concert, qui a rencontré quelques modifications par rapport à celui du Bataclan quelques mois plus tôt, paraissait plus relevé.
(M’en fout, me suis agitée sur mon petit strapontin, et oui réussi à grappiller des places plus que bien situées pour mieux voir et entendre, non mais !!!!Embarquant dans mon sillage la petite troupe fidèle au rendez-vous, avec une invitée de marque - pff, que Step’ n’a même pas remarqué du haut de son estrade !- pour qui assister à un concert représentait une première et qui fut enchantée de sa sortie.)

Cela dit, ovation et retour du chanteur pour une dernière de la soirée, « pas déplu », texte et musique d’un « jeune talent » comme dirait l’humoriste sur scène, content de son effet de style, en évoquant son ami présent dans la salle, Philippe Djian.
Le papier du « Parisien », titrait « magique », comme quoi l’auteur de la page spectacle a apprécié et a jugé bon d’en parler !! Mais si, mais si !!!

Une belle soirée qui s’est achevée après une prestation de plus d’une heure quarante cinq…

En première partie, la difficile et ingrate, place donnée à un jeune artiste pour le propulser dans un monde non averti et pas toujours tolérant : sophie a laissé sa place à Finn. Le pauvre chanteur seul avec sa guitare devant le grand rideau sombre, s’évertue à présenter son œuvre originale, inconnue sous l’œil goguenard du public, et la méchanceté gratuite de certains, un spectateur zélé l’envoie balader sur les roses sans prendre de gants, un snobinard étriqué de cerveau à n’en pas douter, venu au « spectacle » à l’Olympia s’il vous plaît, sorti de son entre feutrée , pas prêt à tout écouter, et cependant devrait se les ouvrir ses esgourdes, car nombres de chansons de l’helvète sont tant et si bien transformées sur scène qu’elles peuvent facilement dérouter des ouies mal habituées, je le conçois.

Pour autant, même si le jeune Finn , fluet et fragile, faillit se consumer sous les projecteurs faiblards, il a eu le mérite de tenir et de dévoiler son univers musical et scénique particulier.

Maintenant, « combien de temps » avant de revisiter la musicothèque suisse ?

Patience est le maître mot…

Je foulerai dans peu de temps l’olympia, à nouveau, grâce au billet acheté pour le concert de Eiffel, pas la tour, n’est-ce pas !!! (je sais, c’était trop facile).

Commentaires

Anonyme a dit…
ça ne m'a "pas déplu" ce concert :-) sauf qu'à chaque fois j'espère un "dimanche en décembre" qui ne viendra jamais, à croire qu'il a été contraint, couteau sous la gorge de la coller sur l'album le petit suisse :-)
Et dire qu'il ne se rend même pas compte que certains font des kilomètres pour le voir, abandonnant tête de fripon (alias Milou) attaché au pied d'un canapé dans un appartement !! Pff aucune reconnaissance pour son public fidèle qui ramène encore et toujours d'autres fidèles...

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