Quelques semaines et quelques livres plus tard, je viens de terminer la lecture express de "je l'aimais" d'Anna Gavalda.
Si je dis express, ce n'est pas pour dire que je l'ai lu à la va-vite , c'est simplement que je l'ai dévoré comme les autres écrits par ce même auteur et dont j'ai déjà consacré un titre.
Nouvelle histoire.
Un épouse larguée par son mari. Il la quitte pour vivre avec sa maîtresse.Il laisse derrière lui une femme et deux fillettes.
Chloé, la jeune femme, trouve refuge dans la maison de famille de son beau-père, qui décide de la soutenir dans cette épreuve.
Durant les quelques jours où ils cohabitent, l'homme d'âge mûr se dévoile. Celui qui n'était qu'un homme froid , dur, brise la glace en expliquant à Chloé ce qu'a été sa vie.
Un soir que ni l'un ni l'autre n'arrivait à dormir, il lui dit tout ce qu'il a sur le coeur et la vie qu'il a eue. A la fin il demande à sa belle-fille si son mari était si heureux?
Un roman très court.
Une nouvelle scène de vie: une pièce de théâtre.
On imagine les deux acteurs principaux et la vie qui défile au fil des mots, des échanges, des discussions.
On les imagine dans cette pièce, on voit évoluer les personnages mentalement, même si physiquement le rythme est quasi absent.
C'est simple, le texte choisi avec bon sens et sincérité et sans sensiblerie.
C'est un thème somme toute banal qui est décrit, douloureux et complexe: celui de la séparation, traitée avec beaucoup de discernement.
anna Gavalda puise toute sa force dans ce type de présentation: les rapports des humains aux autres, leur façon de percevoir la vie et de la vivre, sans fioriture.
L'histoire se déroule sous nos yeux, elle coule comme l'eau d'un robinet avec évidence.
Et finalement, c'est tout un art d'obtenir ce résultat: le sentiment pour le lecteur d'avoir cette vision que je décris là.
Et la transposition imaginaire n'a pas son équivalent au cinéma, car "ensemble c'est tout" adapté librement , n'a pas la force du roman.
Comme dans le livre, la mémé demeure l'élément fédérateur , interprétré avec beaucoup de tact et délicatesse par Françoise Bertin.
Guillaume canet est assez touchant, et audrey tautou bien éloignée du personnage qu'on pouvait imaginer... sans doute n'a-t-elle pas le charisme suffisant, toute en sensibilité toutefois.
Si je dis express, ce n'est pas pour dire que je l'ai lu à la va-vite , c'est simplement que je l'ai dévoré comme les autres écrits par ce même auteur et dont j'ai déjà consacré un titre.
Nouvelle histoire.
Un épouse larguée par son mari. Il la quitte pour vivre avec sa maîtresse.Il laisse derrière lui une femme et deux fillettes.
Chloé, la jeune femme, trouve refuge dans la maison de famille de son beau-père, qui décide de la soutenir dans cette épreuve.
Durant les quelques jours où ils cohabitent, l'homme d'âge mûr se dévoile. Celui qui n'était qu'un homme froid , dur, brise la glace en expliquant à Chloé ce qu'a été sa vie.
Un soir que ni l'un ni l'autre n'arrivait à dormir, il lui dit tout ce qu'il a sur le coeur et la vie qu'il a eue. A la fin il demande à sa belle-fille si son mari était si heureux?
Un roman très court.
Une nouvelle scène de vie: une pièce de théâtre.
On imagine les deux acteurs principaux et la vie qui défile au fil des mots, des échanges, des discussions.
On les imagine dans cette pièce, on voit évoluer les personnages mentalement, même si physiquement le rythme est quasi absent.
C'est simple, le texte choisi avec bon sens et sincérité et sans sensiblerie.
C'est un thème somme toute banal qui est décrit, douloureux et complexe: celui de la séparation, traitée avec beaucoup de discernement.
anna Gavalda puise toute sa force dans ce type de présentation: les rapports des humains aux autres, leur façon de percevoir la vie et de la vivre, sans fioriture.
L'histoire se déroule sous nos yeux, elle coule comme l'eau d'un robinet avec évidence.
Et finalement, c'est tout un art d'obtenir ce résultat: le sentiment pour le lecteur d'avoir cette vision que je décris là.
Et la transposition imaginaire n'a pas son équivalent au cinéma, car "ensemble c'est tout" adapté librement , n'a pas la force du roman.
Comme dans le livre, la mémé demeure l'élément fédérateur , interprétré avec beaucoup de tact et délicatesse par Françoise Bertin.
Guillaume canet est assez touchant, et audrey tautou bien éloignée du personnage qu'on pouvait imaginer... sans doute n'a-t-elle pas le charisme suffisant, toute en sensibilité toutefois.
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