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The Hoosiers au Bataclan



Retour sur le Bataclan, salle de spectacle du 11ème arrondissement de Paris, boulevard Voltaire. En cette soirée du 14 novembre, officient “the Hoosiers” avec en première partie deux invités: Hugh Coltman et Joseph d’Anvers (pas à l’endroit donc, note humour du com’)

Je peux vous dire que dans le train du retour, l’encre a coulé sur mon petit carnet histoire d’immortaliser mes impressions rapidement avant de les faire apparaître sous les touches du clavier! Sauf, que j’’étais beaucoup inspirée et que ce commentaire risque fort d’être trop long, il me faudrait alors cisailler dans la masse?

Nous avions rendez-vous mes compères et moi-même devant la salle pour 19h30. Par souci de respecter l’horaire, nous avons un peu d’avance en attendant la suite de la troupe, et nous sommes surprises avec Miss K et L, de la longue file d’attente constituée sur le boulevard. Qu’à cela ne tienne nous sommes trois pour papoter, aucun risque de s’ennuyer.

Il est bientôt l’heure de nos retrouvailles et patientons devant l’antre du Bataclan devant les barrières de sécurité, nous ne pouvons pas rentrer immédiatement. Il nous manque deux éléments pour reconstituer notre troupe! Qui plus est un sandwich n’est pas mangé et son destinataire n’est pas arrivé, il est interdit de manger dans la salle. big problème!

Et quand le destinataire dudit hot dog apparaît, il décline l’offre il a déjà mangé! Bouhhh, que faire, aucun mendiant dans les environs proche à qui offrir cette demie baguette saucissonnée et “oignonée”( pas faute d’avoir tenté sa chance auprès d”un revendeur de billets qui passe et repasse et qui refuse l’offre alléchante!!) En désespoir de cause, c’est Miss L. qui se dévoue, en quelques bouchées le morceau de pain disparaît dans ses entrailles!! (elle qui ne voulait rien manger... ni sucre, ni salé,aucune graisse saturée, que nenni..)

Débarrassés de nos manteaux nous entrons dans la salle et remarquons aussitôt la foule de jeunes adolescentes qui sont déjà massées devant la scène alors que Hugh Coltman a commencé son tour de chant.
Puis c’est le tour de Joseph d’Anvers, il est nominé pour le prix Constantin qui se déroule demain 17 novembre à l’Olympia. Il a surtout tourné avec son titre kids sur les ondes.

Style pop rock, l’ambiance est déjà survoltée, ce qui ,somme toute, demeure rare avec les premières parties. Une fois n’est pas coutume Joseph embrase la salle. Faut dire à sa décharge que ce n’est peut-être pas très compliqué avec toutes ces demoiselles excitées...A croire que les ado ont vraiment plus la pêche et s’enflamment vite. Ils donnent de la voix en plus, les petits sons stridents émis par les demoiselles en nombre, blesseraient presque les tympans!

Alors quand les Hoosiers sont apparus, il faisait chaud , chaud, chaud. De l’ambiance il y avait au Bataclan vendredi soir!

Le groupe “the Hoosiers”, est un groupe britannique, formé au préalable sous le nom de “the Hoosiers complex”, il est initialement constitué de trois musiciens, avec le chanteur, Irwin Sparkes (genre Ben Stiller, miniature), le bassiste Martin Skarendahl et à la batterie Alfonso Sharland.
Dans ce genre de concert pas de mise en scène particulière hormis les jeux de lumière de base,mais ce soir, les Hoosiers, ont fait installer de faux corbeaux cartonnés, au plafond de la scène, scène Hitchckokienne...

Quant aux musiciens, ils ont tous des tenues scintillantes qui brillent dans le noir, ce sont les décorations de Noël qui ont dû les inspirer, sans compter les ensembles très smart de deux musiciens mi cosmiques mi pompiers avec leurs casques sur la tête, qui officient au trombone, à la saucisse de bois (hommage à miss L.) qui frappent sur des canettes de bière... c’est la partie folklorique au sens déjanté du terme.

Les gamins qui nous entourent, trépignent, chantent, crient, sautent... que faisons-nous au milieu de cette horde presque pré pubère? Anachronique?
Point du tout, pour donner le change, nous dissertons sur le dernier devoir de maths, sur le prof de sport qui a regardé ma cop’ pendant le cours!!!... blablabla, c’est pas vrai que je n’ai pas évolué et que je reste une éternelle ado... Trop facile, trouvez autre chose!

Bref, les morceaux s’enchaînent et le public est à l’unisson. Le rythme souffre sensiblement d’originalité, les jeunes groupes donnent la fâcheuse impression de bosser avec des boîtes à rythme...Je ne connais pas vraiment bien le groupe, hormis leur célèbre Mr. A. Le chanteur présente ses nouveaux titre dans un franglais confondant et cosmique comme ses acolytes, mais il y va, avec conviction, simplicité et lorsqu’ils entament “sister, sister”, les oreilles en prennent un coup, tant les coupures de rythme sont nombreuses et désagréables, la mélodie trop saccadée devient pénible à entendre, on friserait la musique expérimentale, étrange et hors contexte de la prestation d’ensemble. Puis la fête recommence. Plusieurs morceaux plus loin et les premiers rappels surgissement entre piétinements frénétiques dans la fosse et hurlements, le groupe refait son apparition, chauffant la salle avec Mr.A.

Pas de second rappel, point trop n’en faut, d’ailleurs le service de sécurité ne badine et éjecte la jeunesse vers la sortie, qui se masse, en fait, devant le stand de vente de t-shirts à l'effigie de leur nouvelle idole.

Le concert fut relevé, les deux premières parties agréables, et nous avons eu l’espace de quelques deux heures, fait un flash back dans notre propre adolescence! Sensation étrange et décallée et vite gommée car dame musique balaie les différences de tout genre.

Pour fêter cette soirée, nous prenons place dans le bar d’à côté et qui a pris le nom du Bataclan, original comme nom, non?

En ressortant nous croisons le bassiste de Joseph d’Anvers, Hagard et toison hirsute, il signe quelques autographes sur les épaules de jeunes collègiennes avant de s’apercevoir qu’un petit attroupement s’est constitué devant le bus des Hoosiers: le chanteur Irwin est littéralement noyé sous les adolescentes, car il est pas bien grand le garçon, à force de dédicaces, bisous, photos, cadeaux il sourit béatement. Il a l’air enchanté et transporté par ce flots de jeunesse, il apprécie l’accueil qui lui est fait et ne refuse aucune fantaisie de midinette, en posant bras dessus bras dessous au milieu de la flore parisienne...Et nous voilà tout prêt de lui à regarder la scène, nous en profitons pour avoir une petite signature sur notre ticket et n’en attendons pas plus, mais lui visiblement était prêt à nous faire la bise, alors que nous repartons sans attendre sa réaction... Ce n’est pas TD, non plus, alors j’avoue que franchement, ça m’indiffère:-))))!!!


Une belle année musicale s’achève, car pour 2008 je n’ai pas d’autres dates de concerts.

Au final dans mon escarcelle j’ai emmagasiné de beaux souvenirs et matériellement des dédicaces!

Nous engouffrant dans la bouche de métro, une question nous taraude, mais quel âge a-t-il ce petit anglais? Pour le moment aucune réponse n’est venue attiser notre curiosité. En effet, notre belle base de données que représente internet, ne nous révèle pas tout...

Commentaires

Anonyme a dit…
Pour moi..ce groupe a été une belle découverte ..même les premières parties étaient sympas..
Anonyme a dit…
Une soirée très sympa, merci à Miss L de nous avoir proposé ce concert. En échange, j'ai pu lui donner un bon sandwich avec de bonnes saucisses :):)
Bon la prochaine fois, je me ferai des couettes et promis je finirai mes devoirs avant de venir :)
Anonyme a dit…
Ah si j'oubliai, je suis quand même un peu déçue de mon gribouilli d'autographe sur mon ticket :)
Anonyme a dit…
You really wanna R&R ? So don't suck the Hoosiers.

Buvez du cul plutôt.

http://www.deezer.com/track/buvez-du-cul-T262860
V. a dit…
oui, moi la prochaine fois, que miss L. nous convie à un concert j'ai peur de l'âge, plus jeune encore ou plus vieux carrément (je préfère les jeunes!!!)
Anonyme a dit…
"Buvez du cul" de Lofo ,trash hilarant ouï et approuvé !

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