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mandela

Vu goodbye Bafana...

J'avais oublié de vous en parler.

Bon ce n'est pas du grand cinoche, un peu mélo, même, mais sympathique au demeurant. Moi qui n'arrive plus à me concentrer devant l'écran de la TV allumé, j'ai tout regardé sans broncher, signe qu'il était plutôt pas mal finalement.

Bon je supporte vraiment pas la violence, quand on voit des africaines de peau noire se faire tabasser parce qu'elles n'ont pas de visa pour circuler... ça me fait bondir... ! Et l'injustice aussi, bon je suis trop utopique, ça rejoindrait presque la naïveté, mais bon j'ose le dire quand même, j'assume!

Je sais pertinemment que l'Homme n'est pas franchement bon, et que la castagne fait partie de la Vie. Autrement pourquoi l'Homme serait-il un loup pour l'Homme?


L'histoire tourne autour de la relation qui se noue entre le geolier joué par Joseph Fiennes et Mandela (Dennis Haysbert). Entre un gardien de prison raciste, dans une Afrique du Sud, où l'apartheid est considéré comme un bien pour l'humanité, et une volonté de Dieu à les entendre dire, une amitié improbable va naître avec le défenseur des libertés, emprisonné en tant que leader du parti ANC...
Dans tout ça, un peu de féminité avec Diane Kruger, qui joue l'épouse modèle du gardien de prison.

Bon c'est la jolie poupée, serviable, et tout, qui boucle les cheveux des copines dans les camps où ils séjournent, elle avouera qu'elle a jamais vu la tête dudit Mandela en plus de 20 d'emprisonnement et de suivi personnalisé par son époux.
Faut le faire quand même, et quand il sort de prison, elle se met dans la foule, en ce jour historique,elle le hèle pour voir sa tronche...pas gonflée...

Comme dit le résumé au dos de la jaquette: film qui délivre un émouvant message d'espoir, de courage et d'humanité: c'est pétri de bons sentiments, comme pourraient les faire nos compères d'outre-atlantique! Sauf que la c'est pas américain.

Cette histoire est tirée des mémoires du véritable geolier de Mandela, cette intimité qui les a liée durant 24 ans en gros, entre le début des année 1960 et 1990.
Ca fait un peu réviser son histoire contemporaine et ça ramène aux réalités: dans ce monde dans lequel on vit, y a toujours des opprimés parce qu'ils réclament justice, égalité...

Et y a toujours des meneurs pour dire aux masses, c'est quoi ce foutu discours d'extrémistes, enfermez-les!!
Ca me rappelle le moyen âge, et la croisade contre les hérétiques, et cette formule : "tuez-les tous" en parlant des Cathares...Bah, quoi ils faisaient peur ces cathares avec leurs idées qui allaient à l'encontre de celle de la pensée dominante.

Alors, pas de quartier, si tu penses pas comme tout le monde, ôte-toi du chemin tracé, c'est le plus court raccourci vers l'ordre établi!

Bon allez j'arrête là pour ce soir!
Heureusement que j'écoute le jazz manouche de Django, version originale, c'est posé, swinguant, plaisant quoi un petit tour de Daphné et un retour dans les années 30... de celles où les opprimés du nazisme connaissent déjà en Europe toutes les horreurs que le grand public découvrira ("bah quoi c'est pas possible c't' affaire!") les yeux horrifiés sur les grands écrans des cinémas d'information!
Vous allez qualifier par quel adjectif mon intervention de ce soir?... J'en tremble d'avance...

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