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quoi de neuf sur Terre?


Un petit tour sur le blog, faut le nourrir pour ne pas le voir dépérir comme les plantes que je n'arrive pas à maintenir en vie: je n'ai pas la "main verte", tout juste pour les cactus!
Le blog a plus de chance, écrire, parler, ça me connaît davantage, pas besoin d'engrais, ni rien dans ce domaine!

Quoi de neuf depuis le dernier post?

Et bien dans la série retour de vacances, en cette période de l'année, je suis allée faire une virée dans nos beaux massifs alpins, dans une petite station, juchée à 1550mètres au-dessus de Modane. Et oui, de la vallée de la Maurienne, je ne saurai me lasser.

La station en question est Valfréjus, car elle est juste à côté du tunnel du Fréjus, qui permet de traverser la frontière italienne et d'atteindre aisément Torino, la capitale régionale, connue pour ses sportifs en short, de ceux qui courent derrière un ballon rond, vous voyez le trip?

Bon, il est question d'une station, montée de toute pièce, pour la vallée encaissée de Modane, pas un village, un seul et unique distributeur de billets, qui n'a de cesse de tomber en panne, pas de pharmacie, mais qu'est-ce qu'il y avait comme neige:-)))!!

Bah oui, de la poudreuse à volonté, impressionnante météo, que cette insolente capricieuse qui a déversé sur tous les massifs cette blancheur immaculée en abondance: jugez plutôt, presque un mètre de neige en station et plus de 240 cm en haut des pistes à plus de 2700 mètres d'altitude.

Bref, un paysage de carte postale s'est présenté à nos yeux ce premier samedi de notre séjour!

Et puis le soleil du dimanche a mis en valeur cette féérie scintillante et éphémère.
La variété des activités n'est pas au rendez-vous dans ce petit espace à flanc de montage, dont une bonne partie des constructions, côté ubac , souffre d'un ensoleillement moindre par rapport aux stations voisines telles que Aussois.

Neige le lundi, brouillard intense le mardi, risques d'avalanches ont eu raison du début de semaine mais le festival a débuté mercredi pour le plus grand plaisir de tous.
Résultat, la semaine a défilé au quart de tour, trois petits tours et puis s'en vont...
Comme chaque année, lorsque cette semaine s'achève un sentiment de trop peu m'envahit.
La peur de la vitesse et du ski, m'empêchent certes d'apprécier certaines sensations, néanmoins la nature dans toute sa splendeur m'ébahit à chaque fois, et le spectacle de ces soulèvements terrestres me fascinent toujours et encore.

Une balade en oeuf, des transats au soleil en altitude, des photos , des chemins de randonnée expérimentés, une station voisine visitée et une autre randonnée à l'actif, du vin chaud à volonté et un régime au fromage éprouvant furent de cette semaine un concentré d'un séjour apprécié.

Le trajet en TGV est toujours aussi coulant à l'aller et toujours plus barbant au retour. Mais cette année, l'arrêt gare de Lyon ne rimait pas avec terminus, que nenny, passage du pont au-dessus de la Seine, afin de rejoindre la gare d'Austerlitz et quelques heures plus loin, le dernier train pour enfin rejoindre mon home sweet home, en compagnie d'une certaine lolo, vous connaissez,non? D'aucuns ont découvert le phénomène!!!!

Bilan, une belle semaine et quelques jours passés, la routine du travail est repassée en tête, gommant tout sur son passage.
Malgré quelques pauses lectures, le bouquin de Russel n'est pas terminé, Sous le règne de Bone, a pourtant la qualité de sa facilité de lecture.

Un an presque jour pour jour, après avoir lu "Darling", j'ai vu l'adaptation cinématographique avec dans le rôle principal Marina Foïs, dont la prestance est à la hauteur du personnage de ce petit bijou d'horreur, serti dans une brochure made in Teulé.
Sans reprendre tous les éléments du livre, le réalisateur a su faire passer toute la violence de cette vie. Sans aucun doute, les détails du romancier ont-ils largement aidé par les mots à suggérer plus qu'à montrer tous les sévices subis par cette femme violentée tant physiquement que moralement.
Guillaume Canet en époux, rongé d'ébriété et de connerie donne envie de lui asséner des claques.
Et le plus intéressant, c'est que tout le long des 93 minutes que dure le film, aucun sentimentalisme, aucun apitoiement, tout est lourd et pourtant le ton ne l'est pas, il serait malsain de le présenter comme gai et léger, mais il a l'intelligence de ces budgets sans prétention qui traitent de sujets graves sans utiliser d'artifice.
Bref, vous aurez compris que cette adaptation ne m'a pas déçue au contraire. M'est avis cependant, que sans avoir lu Teulé, il est sans doute plus difficile de rentrer dans l'histoire et de s'attacher au personnage.

Tranche de vie, vulgaire et presque banale, qui dépeint sans le contourner un univers de bêtise humaine, de bestialité. Derrière Marina, se cache nombres d'anonymes qui subissent sans broncher un quotidien aussi pitoyable.
Quand la fatalité apparaît comme une norme , comme si enfermée dans cet état, la force de tout quitter était plus dure à accomplir que les humiliations et les passages à tabac pour rien, comme ça.

Pour finir, je vous ai mis en photo une petite vue de monoeil, image de cette belle semaine terminée fin janvier!
Vous pourrez admirer l'astre lumineux qui rayonne au-dessus de nos têtes et puis la prise faite par un autre Canon que le mien, puisque cet idiot a décidé de me léguer des photos dotées d'un liseré rose au sommet de chaque prise...je vous épargne donc , cette nouvelle mode artistique, façon "barbisante"!

Commentaires

Anonyme a dit…
Quel dommage de n'avoir pas vu tes photos artistiques à liseré rose :) un nouveau genre, une nouvelle mode, tu devrais en parler à Canon !!!

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