
Lu "le dernier des Weynfeldt" de Martin Suter, auteur dont j'ai eu maintes fois l'occasion de parler, puisque j'ai lu un bon nombre de sa production: de small world, en passant par lila lila, le diable de milan...
Les éditions christian Bourgeois présentent en 2008, cette nouvelle couverture d'un tableau de Vallotton*, intitulé "Femme nue de dos accroupie devant une salamandre", 1900, pour illustrer le roman de l'écrivain suisse, qui cette fois nous transpose dans l'univers du monde de l'art.
*http://www.lemondedesarts.com/Dossiervallotton.htm
Adrian Weynfeldt, expert en art, richissime descendant d'une famille zurichoise, fait la rencontre d'une étrange inconnue Lorena dont les destins seront désormais liés.
Avec subtilité et finesse, comme à son habitude, Suter distille son histoire au compte goutte, projette ses lecteurs dans les méandres du marché de l'art, ses rouages jusqu'à l'ultime vente.
Sans doute n'y ai-je pas trouvé le plus grand intérêt en raison des préoccupations autres qui occupent mon esprit actuellement.
Toutefois, il n'a pas retenu l'attention de quelques autres de la même veine. En effet, quand un livre suscite un minimum de convoitise, il est normal de s'y plonger dès qu'un instant de libre en donne l'occasion, or dans les derniers jours écoulés, il est resté plusieurs soirs à la même page avant de se relancer dans l'intrigue: signe que cette dernière n'a pas l'attrait nécessaire à mon goût pour donner l'envie de se plonger dedans plus avidement.
Trop de subtilité tue la subtilité. Certes le style et le thème sont raffinés, le maître du jeu travaille dans la précision, la finesse, telle une dentellière. Et pour reprendre, l'aisée comparaison avec l'horloge suisse, le tout est mené au son bien réglé du tic tac du coucou suisse. Par conséquent, c'est régulier, mais monocorde. Les rebondissements se font dans un feutre très épais, si bien qu'aucun éclat ne vient perturber l'harmonie d'ensemble. Avec minutie et délectation, Suter nous transporte au gré de sa plume au point final, en maintenant un suspens contenu jusqu'aux derniers instants. Cette qualité ne peut lui être retirée.
Le livre va désormais rejoindre ses petits camarades dans la série des "lus" et mon marque page virevolte au gré de mes pérégrinations littéraires. Il vient de se nicher au creux des feuilles de la "femme coquelicot" avant de poursuivre ses pérégrinations et de plonger dans des thèmes variés.
Les éditions christian Bourgeois présentent en 2008, cette nouvelle couverture d'un tableau de Vallotton*, intitulé "Femme nue de dos accroupie devant une salamandre", 1900, pour illustrer le roman de l'écrivain suisse, qui cette fois nous transpose dans l'univers du monde de l'art.
*http://www.lemondedesarts.com/Dossiervallotton.htm
Adrian Weynfeldt, expert en art, richissime descendant d'une famille zurichoise, fait la rencontre d'une étrange inconnue Lorena dont les destins seront désormais liés.
Avec subtilité et finesse, comme à son habitude, Suter distille son histoire au compte goutte, projette ses lecteurs dans les méandres du marché de l'art, ses rouages jusqu'à l'ultime vente.
Sans doute n'y ai-je pas trouvé le plus grand intérêt en raison des préoccupations autres qui occupent mon esprit actuellement.
Toutefois, il n'a pas retenu l'attention de quelques autres de la même veine. En effet, quand un livre suscite un minimum de convoitise, il est normal de s'y plonger dès qu'un instant de libre en donne l'occasion, or dans les derniers jours écoulés, il est resté plusieurs soirs à la même page avant de se relancer dans l'intrigue: signe que cette dernière n'a pas l'attrait nécessaire à mon goût pour donner l'envie de se plonger dedans plus avidement.
Trop de subtilité tue la subtilité. Certes le style et le thème sont raffinés, le maître du jeu travaille dans la précision, la finesse, telle une dentellière. Et pour reprendre, l'aisée comparaison avec l'horloge suisse, le tout est mené au son bien réglé du tic tac du coucou suisse. Par conséquent, c'est régulier, mais monocorde. Les rebondissements se font dans un feutre très épais, si bien qu'aucun éclat ne vient perturber l'harmonie d'ensemble. Avec minutie et délectation, Suter nous transporte au gré de sa plume au point final, en maintenant un suspens contenu jusqu'aux derniers instants. Cette qualité ne peut lui être retirée.
Le livre va désormais rejoindre ses petits camarades dans la série des "lus" et mon marque page virevolte au gré de mes pérégrinations littéraires. Il vient de se nicher au creux des feuilles de la "femme coquelicot" avant de poursuivre ses pérégrinations et de plonger dans des thèmes variés.
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