Accéder au contenu principal

la fascination du pire





Prix interallié 2004

Résumé : un jeune écrivain français est convié à l'ambassade de France en Egypte pour donner une conférence. Passionné de Flaubert, il s'imagine découvrir l'Orient tel que celui-ci l'avait décrit dans sa correspondance en 1847. Le suisse Martin Millet tente en vain la débauche lors d'une tournée dans les bars louches du Caire, mais même les prostituées les plus ignobles ne veulent pas de lui ! Rentré en France, il publie un livre à scandale et connaît des démêlés judiciaires qui font de lui un nouveau Salman Rushdie.

Florian Zeller est né le 29 juin 1979 dans le XVème arrondissement.

Il a fondé le journal de littérature Zone-Littéraire en 1999.

Professeur de littérature à sciences-po ,il est l’auteur de plusieurs ouvrages, tels que « neiges artificielles », « les amants du n’importe quoi » et « julien Parme » (en 2006).
Il écrit également pour le théâtre.

C’est un jeune écrivain qui a le vent en poupe.On parle de lui et lui se montre. Ainsi était-il présent lors de la rentrée littéraire de fin août 2006, à la forêt des Livres de Chanceaux-près-Loches, rendez-vous des écrivains et autres célébrités du moment dans ce charmant village, terre de la famille Mame (editeur des petits missels offerts lors des communions d'antan -par tradition-), branche maternelle de gonzague Saint Bris, le fondateur de ses regroupements d'hommes et de femmes de lettres reconnus, locaux et marketing...
Il est marié avec l’actrice, ex-mannequin, Marine Delterme (née en 1970).

Son roman « la fascination du pire » n’est pas de grande facture, cependant il a obtenu le prix interallié.
Les critiques sont divisées sur la qualité de l’ouvrage, la polémique laisse supposer un minimum de qualité, sinon pourquoi se diviser sur le sujet.
Par ailleurs, les éditeurs lui ont fait confiance en l'éditant, signe d'une certaine attraction sur les lecteurs.

L’écriture est simple, le sujet amené sur l’islam par le biais de l’actualité. Au départ, c’est un peu déroutant, trop simpliste, et puis finalement, passées les cent premières pages, le texte prend plus de consistance. Ne vous attendez pas, non plus à un roman fait de grands rebondissements, de grandes scènes d’anthologie, il est léger à l’image de la jeunesse de son auteur.

Commentaires

Anonyme a dit…
Pour info et pour les fans :

http://www.zone-litteraire.com/

Perso j'ai cru y trouver mon compte, mais décidemment les contemporains, à part Mitch. H et Maurice G. Dantec (avant son pétage de plomb crypto-chrétien) ne génèrent pas le frisson ou le mal de bide que Sartre, Hank, Dick ou Lovecraft m'infligent. Trop de blabla nombriliste ? Genre, on se croierait dans un film de Guédigian ou bien pis, Podalydes.

Enfin, le site est de bonne facture et fourni en data actualisées, ce qui est déjà énorme.
V. a dit…
les auteurs contemporains ont du mal à investir ma cervelle. Alors des tests histoire de voir ce que ça vaut, et jauger la consistance...et puis essayer d'estimer ce qu'un jeune auteur a dans les tripes... pour se donner des doutes sur ses capacités d'écriture, se rassurer et puis de nouveau douter et puis continuer son chemin,sur la route comme kerouac!

Posts les plus consultés de ce blog

Et si le printemps avait frappé à la porte. Groseillier dessine moi une fleur... Comme chaque année le renouveau se fait en mars. Une alchimie particulière entre les éléments de la nature et un climat plus clément viennent ravir nos pupilles. Et pour cause, les bourgeons éclatent, la lumière se diffuse plus largement. Les oiseaux pépient. La renaissance du Printemps fait son œuvre. C'est de la magie, un cycle perpétuel, une ritournelle... un plaisir sans cesse renouvelé. Un jour une branche lisse, le lendemain une éclosion de feuilles, à peine le dos tourné et hop, tout se transforme, et chacun se pare de ses plus beaux habits pour démarrer une nouvelle saison moins hostile que la précédente, plus joyeuse et ouverte sur la plus estivale. Un boulevard se dévoile. Il ne reste plus qu'à observer, contempler et se préparer.  

eisbär

Retour sur la montagne et sur l'architecture dans l'aventure des sports d'hiver. Cette étude issue de la thèse de Marie Wozniak (pour mémoire) est formidable. La formule est loin d'être abusive, elle nous emmène sur les choix architecturaux choisis par l'Etat et les élus locaux pour dynamiser un espace blanc à conquérir. Après les constructions des stations intégrées, les années 80 connurent une désaffection des sports d'hiver. La baisse de la fréquentation touristique amène les pouvoirs locaux à réfléchir sur de nouveaux concepts pour attirer la clientèle. L'idée majeure est qu'il faut relooker les stations, d'où l'adoption du style "néo-traditionnel" parce que les publicitaires imaginent que les touristes plébiscitent "heïdiland". Il s'avère n'être qu'un déguisement. Image d'authenticité: les villages savoyards à l'architecture traditionnelle sont le nouveau créneau. L'architecture moderne (Courchevel...

caricaturage

Vous l'avez reconnue cette caricature? Plutôt très facile, et si c'est le cas, ne vous fait-elle pas penser à une autre personne, autre nationalité, autre âge... Divertissement du soir, bonsoir !